25 décembre 2007

Joyeux Noël à tous

Je voulais prendre le temps, en ce beau 25 décembre, au son des chants et cantiques, pour vous souhaiter un joyeux Noël. Le mien a été mieux que je l'appréhendais en septembre, le sursis se continuant toujours et semblant être là pour un bout. Je suppose que je peux un peu me reposer dessus. Les cadeaux ont été très simples, budget oblige, mais ont fait le plaisir de ceux qui les ont reçus.

Par la même occasion, j'aimerais vous présenter cet article que Chronique Blonde a sorti du Net et qui présente un aspect de Noël auquel nous ne pensons pas souvent. Le don de soi, le don de vie, quel qu'il soit. J'aimerais avoir la possibilité de donner le centième de ce que donne cette Francine dont Patrick Lagacé parle. Allez lire et pleurer avec le père Noël de son histoire.

Cette histoire me rappelle cette maître associée que j'ai eue, lors de mon 3e stage. Appelons-la Josée. Le genre de personne tellement pleine de don d'elle-même, tellement prête à aider et soutenir ses élèves, sa famille, ses collègues, et ce, sans s'oublier afin de ne pas être un pilier au pied d'argile et s'autodétruire. Le genre de personne inspirante, qui fait tout pour défoncer les portes afin de défendre l'intégrité physique d'une, tout pour d'offrir à un élève quelques nuits de stabilité en offrant à un parent monoparental avec des difficultés d'horaires d'héberger son enfant, tout pour offrir à sa classe un climat de famille, de coopération, de respect et de justice malgré tous les besoins spéciaux de chacun d'eux. Une vraie Josephine March, pour ceux qui connaissent ce classique de Louisa May Alcott qu'est Little Women.

Je l'ai vue à l'oeuvre, et je sais que je ne pourrais pas tout faire cela; par contre, elle m'a inspiré. Il n'y a pas de semaines qui passent sans que je ne pense à Josée, surtout qu'à chaque jour je vois ce cadeau qu'elle m'a fait et qui trône sur mon bureau en roi et maître de mes bibelots.

Josée m'a donné une statuette, à la fin de mon stage, d'un enfant aux ailes d'un ange reposant dans une main ouverte. Elle m'avait dit, en me le donnant, de ne pas oublier d'ouvrir mes mains aux enfants, que mes mains étaient importantes pour eux et de les garder ouvertes et disponibles en tout temps. Je n'avais pas tout compris dans le temps, mais maintenant je comprends mieux, beaucoup mieux, après 5 ans d'enseignement, l'impact de ces mains justement. J'espère ne jamais oublier ce message et le mettre toujours en pratique, à ma mesure évidemment. Je ne crois pas un jour arriver à la hauteur de ses accomplissements, de ce que j'ai connu d'elle en à peine 2 mois et demi de stage, mais j'espère faire tout ce que je peux pour donner le plus de moi-même et aider le plus possible. Comme toutes les Francine et les Josée de ce monde.

Joyeux Noël de don de vous-même tout le monde.

Merci à toi Josée, et joyeux Noël à toi, où que tu sois avec ta "petite" famille.

18 décembre 2007

C'est officiel

Eh oui.

C'est vraiment officiel.

Ce soir, en allant chercher au Dollaramoune mes cadeaux pour mes ptits zamours (ne vous inquiétez pas, j'ai vérifié pour n'avoir rien de teint ou peinturé dans cette mer de "Made in China"), ça a été ma première de l'hiver.

J'ai piqué ma première fouille de l'hiver.

Et de belle façon, très artistique, inattendue, surprenante même.

Les deux pieds me sont partis vers l'avant, et vloum dans la seconde qui suit, me suis retrouvée à plat par terre, sur les fesses. L'horizon a descendu d'un coup, et je me demandais sincèrement comment il se faisait que tout d'un coup je ne regardais plus personne dans les yeux.

Ça a pris quelques secondes pour le réaliser, pour sortir un "ouch" allant avec ce que tous les os de mon corps ressentaient et pour que deux aimables passant s'enquièrent de mon éta et m'aident à me relever.

Évidemment, une chance qu'il y avait par dessus la glace vive une couche de neige. Ça a amorti la chute, mais surtout, contribué à mouiller mon jean bien comme il faut. Ça n'a pas été pas chaud pour la pompe à eau quand, ensuite, il a été plus avantageux que je marche pour retourner chez moi, parce que l'autobus n'a pas passé depuis plus d'une heure selon les gens sur place à l'attendre.

17 décembre 2007

Comme quand j'étais petite...

Je viens de voir une annonce à Télé-Québec.

Et je me promets une chose pendant le temps des fêtes...

Je me promets, quelques minutes avant l'heure, d'amener mon souper dans le salon, de m'asseoir les papattes croisées et d'attendre 18h avec impatience en regardant Télé-Québec.

Pourquoi?

Parce que, comme quand j'étais petite, Passe-Partout sera à l'antenne.

J'ai le coeur tout chaud; que voulez-vous, je suis une nostalgique finie qui connaît les épisodes par coeur. Alors, d'apprendre que TQc ramène des épisodes à leur bonne vieille heure d'antenne, j'ai les yeux pleins d'eau. N'oubliez pas, je suis braillarde aussi (je n'irais pas par contre brailler dans une foule en attendant d'avoir un autographe de Passe-Carreau, il y a des limites; je serais tout énervée intérieurement, évidemment, mais me garderais une petite gêne. Les larmes et le trémolo, je les réserve pour mon intimité).

J'avais juste envie de vous le dire hihi!

Et je me demande... quelles seront les émissions qui donneront à nos enfants ce même sentiment de nostalgie finie? Ça ne s'arrête pas à Passe-Partout la vie, mais, tout de même, quelles seront leurs émissions marquantes? Robin et Stella? Dans ue galaxie? Cornemuse? Dora ou les Pokémon (eurk non tout, mais pas ça!!!)???

... j'ai hâte!!!

16 décembre 2007

Père Nowel, apporte de la neige!

Après avoir passé un vendredi avec de la broue dans le toupet à faire entrer en cinq heures une animation d'une personne-ressource, la préparation des recettes de pâte à sel sous un couvert coopératif puis l'activité d'exploitation de ladite pâte à sel pour faire un beau personnage de Noël, tout en créant un papier d'emballage recyclé pour le personnage, voilà ma récompense.

PAS D'ÉCOLE DEMAAAAAAAAIIIIIINNNNN!!!!!!!! Yééééééééééé!!!!

Bon, d'accord, va falloir faire en quatre jours ce qu'on voulait faire en cinq, entre toutes les activités d'école déjà prévues, donc le toupet va être sur l'adrénaline et sur un high sans pareil tout ce temps-là. Pas grave; cette semaine ma coiffeuse va me le tailler, le mien de toupet!

... devinez c'est qui qui se lèvera tard demain matin!

10 décembre 2007

Syndicâlissez-vous!

Pétage de coche en règle.

Évidemment, je ne veux pas trop dire de détails sur le pourquoi du comment que j'ai abouti à demander de l'aide à mon syndicat.

Je ne vais dire que ceci.

Quand on me dit qu'on ne peut pas me défendre ou parler pour moi parce que mon problème vient titiller un de leur cheval de bataille, un cheval de bataille tellement insignifiant qu'il ne tient qu'à UN mot dans les stupides contrats (un mot qui ne cause aucun problème à tout enseignant suppléant qui veut tout simplement être un enseignant suppléant, qui crée une situation qui ne fait peur à aucune personne prenant un contrat de remplacement), ça me met en beau fusil, pour ne pas dire autre chose. Surtout quand je n'ai pas à moitié le temps de tout expliquer que finalement on me sort ce chat du sac.

Quand tout ce qui ressort de la discussion téléphonique, c'est "débrouille-toi ma belle, on t'aidera pas", alors que je sais pertinemment et d'expérience qu'on défendra un enseignant soûlon fini qui ne veut changer et qu'on lui trouvera quelque part un trou pour qu'il sévisse sans causer trop de dégâts (un euphémisme dans le cas dudit soûlon qui abandonne veaux, vaches, cochons, couvée dès qu'il sent qu'il sera cent fois mieux à enseigner à une bouteille qu'à endurer les petits monstres devant lui même dans le trou profond où on l'a déposé), ça me met en triple beau fusil. Ben kin. Aidez-le, lui, aux dépens des élèves qu'il abandonne après deux jours.

Le pire, c'est que j'ai fini par me piler sur le coeur pour demander de l'aide, un conseil, un moindre support, moi l'antisyndicaliste. J'ai fini par le faire parce qu'une personne hautement syndicaliste m'a dit de le faire, parce que cette personne m'avait juré, devant mon argumentation antisyndicale dans nos nombreuses discussions sur le sujet (dont celle sur le soûlon), que tout syndicat était tenu de porter assistance à tous ses membres, malgré les "fautes". Bullshit ouais. Je ne me suis pas sentie très assistée, j'avais plutôt l'impression d'être un ultime oeuf de Pâques découvert, celui qui manque pour compléter le tableau, mais dont on se fiche éperdument, trop occupé à le bouffer tout rond "à votre santé, mais à notre profit".

Et dire que je suis obligée de payer ma foutue cotisation syndicale. Je la prendrais bien pour me gâter à la place pour déstresser un peu de la situation qui m'horripile et qui fait en sorte que j'ai besoin d'aide.

Tout ça pour dire que... d'la marde, vais me débrouiller toute seule, encore.

Et pour ceux qui se le demandent... oui je sacre en mon for intérieur.

03 décembre 2007

Aaah... douce neige!

Bon. J'ai finalement appris que ma commission scolaire était fermée, à la plus que dernière minute. J'ai eu un appel sur mon cellulaire alors que mon autobus arrivait, en retard, passé 7h30, pour m'amener à mon école de suppléance. Paraît que certaines stations de radio l'ont annoncé à 6h30, mais les autres ainsi que les télés ne l'ont annoncé qu'à cette heure. J'ai disons quelques doutes sur "à qui revient la faute", mais faute de preuves, je ne dirai rien. Toutes les autres commissions scolaires environnantes ont pourtant réussi à faire passer le message rapidement à toutes les stations et télés. En tout cas... Donc, je suis retournée chez moi à la place d'embarquer, en pestant d'avoir eu à sortir et de l'avoir appris si tard, mais heureuse quand même.

Maintenant, je relaxe. Il n'y a rien de plus jouissif qu'une journée tempête, quand on devrait être au travail. Dans quelques minutes, je vais aller m'habiller pour déneiger et profiter des flocons qui tombent si dru sur la ville.

J'adore la neige. J'adore.

Bonne journée de tempête tout le monde! Soyez prudents surtout, autant sur les routes que dans votre déneigement: conduisez lentement et échauffez-vous et allez-y mollo pour pas péter au frette ou vous péter le dos!

28 novembre 2007

Toujours au poste

Suis toujours au poste ;)

On a eu nos rencontres de parents; vidant. J'ai eu mes virus post-stress de rencontre; knock-out pour 4 jours avec la fièvre intermittente, dont une qui a rendu ma pédago complètement improductive). Des tracasseries d'organisation de la suppléance; encore une fois et je ne sais plus si je dois encore revendiquer ou m'asseoir dessus et me laisser barouetter. Et demain, le 29 novembre, je vais me dépêcher à décorer et placer des trucs pour commencer le thème de Noël. Au moins ça ça sera joyeux même si

Je pourrais faire 3 messages avec tout ça. Ça tourne dans ma tête, j'ai plein de mots, mais je n'ai l'énergie (encore en manque?!?!?! bon sang Dobby, prends des Hyper Énervex pour te requinquer!) pour écrire autant de mots.

C'est dans ces moments-là que je comprends pourquoi j'aime bloguer: je peux prendre mon temps de trouver et décider d'écrire ou non, comparativement au temps où je devais écrire absolument tous les soirs dans le journal de bord imposé dans mes stages (même quand je n'avais rien à dire ou pas l'énergie). Rien de pire que l'obligation pure pour tuer l'envie et l'inspiration.

11 novembre 2007

Persuasion 101

Cette année dans ma classe, je dois user de stratégie et de persuasion pour une chose pour laquelle je n'aurais jamais pensé avoir à le faire.

C'est que, voyez-vous, depuis toutes les années où j'utilise ce système, jamais je n'ai vécu une situation où des enfants refusent systématiquement d'être mon bras droit (nom fictif) du jour. Depuis tout le temps où j'ai observé et utilisé ce système, je n'ai jamais vu ça; habituellement, ils ont tous hâte à ce que ce soit leur tour. Leur tour de dire bonjour à chaque ami en reconnaissant leur nom, leur tour de lire le calendrier et d'y dessiner la météo, leur tour de nous donner le menu du jour, leur tour de nommer les enfants pour les tours de paroles ou les jeux, leur tour de faire des commissions à l'extérieur de la classe avec un ami, leur tour de fermer la porte, leur tour de m'aider à distribuer des trucs, leur tour de faire le massage spécial de la relaxation, etc. Vous saisissez le principe. Ils ont hâte de faire ce qui est exclusivement réservé au bras droit.

Or, cette année, j'ai eu droit à deux enfants dans ma classe qui, pour des raisons qui leur sont propres, ne voulaient pas participer à cette routine. Disons que ma collègue et moi étions quelque peu désemparées, même si nous avons pris la chose avec un grain de sel. Nous avons fini par savoir, après quelques refus, que la soeur de la première élève avait détesté être le bras droit quand elle était à la maternelle. Autrement dit, cette élève "savait déjà" qu'elle non plus n'allait pas aimer ça, alors elle ne voulait pas essayer. Dans le deuxième cas, l'élève n'avait tout simplement comme raison qu'un haussement d'épaules et un "je ne sais pas". Disons qu'à force de le voir aller, je sens chez lui un mélange fait de blasement et de difficulté à faire un effort quand une tâche le dépasse ne serait-ce que légèrement, quitte à mettre la difficulté sur la faute du crayon ou du ciseau. On dirait que, pour lui, être mon bras droit n'est pas assez important, ou juste pas assez consistant pour sa petite personne.

Dans les deux cas, il m'a fallu réfléchir vite pour trouver des solutions immédiates à leur refus. Dans le cas de ma petite (appelons-la Sara), lorsque j'ai su qu'elle ne voulait pas parce que sa soeur n'avait pas aimé ça, j'ai axé plusieurs mes interventions, à chaque fois où elle refusait, sur le fait que chacun et chacune avait ses goûts et qu'il valait mieux essayer par soi-même pour savoir si quelque chose nous plaisait alors qu'un autre n'aimait pas ça. La première fois, j'ai parlé d'elle et de sa soeur, en l'invitant à réfléchir à ce qu’elle aimait et que sa soeur n'aimait pas. Ensuite, à des occasions d'autres "essais" dans la classe, je répétais cette phrase régulièrement.

Un bon matin, je dirais deux semaines après ma première intervention, j'ai eu la bonne surprise de voir Sara accepter le poste de bras droit. Je n'ai pas besoin de vous dire que j'en étais très contente, que j'ai beurré épais sur le bonheur de la voir accepter, sur les tâches "si spéciales " que je lui laissais accomplir et sur la place importante qu'elle détenait. À la fin de la journée, lorsque je l'ai interrogée sur sa journée, elle m'a dit qu'elle avait beaucoup aimé ça, avec un grand sourire. Je l'ai félicité d'avoir essayé, et je lui ai dit que j'étais contente de voir qu'elle avait découvert quelque chose qu'elle aimait malgré le fait que d'autres pouvaient ne pas aimer.

Le cas de mon deuxième ami, appelons-le Blaise pour être à une lettre près de blasé, m'a, disons, donné plus de difficultés. Le refus était toujours catégorique, avec cet air de "ça ne me tente pas" qui, malgré mes hauts "cris" de "ho quel dommage, tous les petits plaisirs que tu manques", ne changeait jamais. J'ai découvert entre temps qu'une envie de "négocier" les efforts à la baisse pour qu'on fasse le plus gros à sa place était présente chez Blaise. Jusqu'à cette semaine, jamais il n'avait donné signe d'avoir envie de faire plus dans sa vie de classe. Or, jeudi, ça a été tout différent. Je lui ai encore demandé, il a encore refusé; j'ai nommé un autre élève, et finalement il m'a lancé un "Ho, finalement je veux!". Hum... petite odeur de "j'aime être un petit peu en contrôle et qu'on accède à mes demandes" qui me frappe au nez. Je lui dis donc que je ne peux pas démettre Autre élève, alors je lui suggère la place du lendemain, que je lui réserverais spécialement puisqu'il veut enfin l'être. Il accepte avec joie.

Arrive donc le vendredi, où je m'attelle pour lui mettre le "paquet" en survalorisation du poste de bras droit. Lorsque je rappelle à Blaise que, comme promis, c'était lui le bras droit du jour, il me regarde et me lance un "ho non, ça me tente plus de le faire". Syndrome Ally McBeal dans ma tête (vous savez, cette propension qu'avait le personnage d'imaginer des scènes plus tortueuses et rocambolesques les unes que les autres lorsqu'elle se retrouvait peinturée dans un coin?): je m'imagine les pires supplices pour cette mini-girouette manipulatrice (DIS QUE TU VEUX TOUJOURS ÊTRE LE BRAS DROIT... DIIIIISSS!!!!!!!). J'ai pris une respiration, et j'ai pris la décision la plus rapide de ma vie. J'ai décidé qu'il ne jouerait pas avec la situation plus longtemps, et qu'il ne "se manipulerait" ni ne "me manipulerait" plus avec ses envies et son côté blasé. Je mets entre guillemets "manipuler", car je ne trouve pas d'autres qualificatifs à ce regard de défi et de bourgeoisie de même qu'à ce haussement d'épaules qu'il a eu à cet instant-là.

"Quoi?!?! Ho non... pas vrai!! j'étais super contente que tu veuilles l'être pour une fois, mais là... ah non suis trop déçue. Tu m'avais dit que tu le serais, j'ai tenu ma part de l'entente, tu ne veux plus tenir la tienne. C'est dommage. Mais non... aujourd'hui c'est décidé. Tu ne veux pas? Parfait, mais il n'y a pas personne aujourd'hui qui sera le bras droit. Personne. Il y a plein de choses qui vont être plates, mais ce n,est pas grave. Je ne veux pas personne d'autre que toi. Si jamais tu changes d'idée, Blaise tu me le diras."

J'ai pensé qu'avec une telle déclaration, je jouais gros, mais finalement, à part lui donner de l'emprise sur la journée, il n'avait pas de pouvoir sur autre chose. J'ai pensé aussi au fait que je pouvais aussi jouer sur son estime, mais j'étais certaine qu'avec lui, et son caractère, ce ne serait pas le cas. De plus, je n'étais pas certaine qu'il allait aimer ce pouvoir sur la journée, puisque j'ai aussi décidé de crier haut et fort tous les inconvénients à ma journée de ne pas avoir un bras droit en qui avoir confiance et à qui demander tant de services si nécessaires à la journée. À manipulateur, manipulatrice et demie.

À chaque événement où le bras droit entrait en jeu, je disais "ho non, faut que je trouve un autre moyen de secours". La routine a été plus plate que plate, "le bras droit n'est pas là pour le faire mieux que moi". Les élèves devaient attendre pour la moindre chose, étant donné que je devais tout faire moi-même et que je ne peux pas faire deux choses à la fois. Je me suis plainte à chaque événement. Même à la collation, j'ai lâché un grand soupir de soulagement: à un enfant qui me demandait si nous avions du lait-école, j'ai lancé un "Non, une chance, parce que nous ne pourrions pas en avoir, je n'ai pas de bras droit pour aller le chercher!!! Mais bon, si nous en avions eu, il aurait fallu que Blaise change d'idée pour aller le chercher".

Je crois que cet argument a eu raison de monsieur Blaise. Déjà, chaque fois que je me plaignais, je voyais ses yeux douter: "et si j'avais laissé passer la chance de ma vie...?". Je voyais son corps inconfortable au long de la réflexion que je devinais, de son inconfort de voir les autres enfants trouver ça plate. Lorsqu'il m'a dit qu'il voulait être le bras droit, après ma divagation sur le lait, j'ai lancé un "Les amis, Blaise veut être le bras droit! Si vous êtes contents qu'on ait un bras droit, dites-lui". Ça l'a achevé, il avait un petit sourire à la fois gêné et étonné face à tant d'attention et tant de joie.

Le "guilt trip" déguisé mêlé au "c'est toi ou rien" a donc porté fruit. Ai-je besoin de dire qu'il a pris alors le rôle très à coeur, revendiquant tous les petits "pouvoirs" qu'il pouvait avoir comme bras droit? De dire qu'il a adoré ça être en charge, et décider?

Il finira chef d'entreprise ou politicien, Blaise.

Et je suis fière d'avoir participé à son développement... p'tit verrat!

08 novembre 2007

Deux semaines... imaginez une année!

Ils ne font rien, les enseignants?

Terminer tous les travaux d'Halloween parce qu'on n'en peut plus que ça traîne jusqu'à la veille de Noël, veille qui cette année est arrivée en date du 1er novembre... vous saisissez? C'est rendu que le Père Noël se promène et s'installe sur la rue Ontario le NEUF novembre, que les Dollarama installent leurs kits de Nowel avant même que les gogosses d'Halloween ne disparaissent dans leurs bacs gris jusqu'à la vente de l'an prochain, et que les enfants, avant qu'on ne décline les mois de l'année pour trouver le nom du nouveau mois, nous disent "le mois d'Halloween" suivi du "Mois de Nowel". Misère...

Dans une pédago, parler du foutu nouveau bulletin qui n'arrive toujours pas, de la frustration de voir que la "liberté et l'autonomie professionnelle" liée à "l'évaluation" et à fabrication du bulletin est galvaudée et étirée à l'extrême pour cacher le fait que le bulletin "nouveau" est tout croche et parsemé de non-sens tout en n'étant toujours pas prêt à temps pour la fin de la première étape. Vraiment frustrant de voir que nous allons, encore une fois, être en première ligne pour expliquer aux parents que non, il s'agit là d'une communication écrite et non du fameux bulletin tant promis. Et que dire des différentes reformulations "pour que les parents comprennent". Par exemple, "résoudre des situations problèmes mathématiques" devient `"résoudre des situations problèmes". Hum... est-ce à dire que le mathématique posait problème? De mon bord, celui du présco, je vous laisse "évaluer" si "Affirmer sa personnalité" et "Développer sa personnalité" se retrouveraient synonymes et désignent la même compétence dans la formulation d'objectifs spécifiques dans le "Dictionnaire actuel de l'éducââââtion" de Legendre.

Dans la même pédago, retirer toutes les décorations d'Halloween et ranger tout le matériel... et réaliser pendant les 5 jours suivants qu'on en a oublié tel ou tel bout sur un pan de mur.

Bâtir et discuter d'un projet, toujours dans la même pédago, sur les intelligences multiples au préscolaire. J'en reparlerai dans un autre billet, je suis trop emballée par l'idée, moi qui pourtant a de la difficulté à embarquer dans toutes les dernières lubies et modes. Disons que je réalise que celle-là m'attire beaucoup étant donné que je tente toujours de tenir compte des différences d'apprentissage, d'intérêts et de forces dans la planification de mes projets.

Bâtir du matériel à la maison, tout en arrangeant mon futur chez-moi, en faisant des commissions, en essayant d'avoir une vie.

Me dire que ce nouveau collègue est pas laid du tout, et que je suis chanceuse que son temps partiel arrive en même temps que le mien.

Me battre pour que mes petits de 1er cycle comprennent ce qu'est une suite en mathématique, faire des ateliers plus personnalisés pour le tiers d'entre eux qui ne saisit toujours pas puisque je ne peux pas faire de la récupération, m'en inquiéter, refaire l'exercice et me demander pourquoi non de Dieu même après plein de manipulation cette enfant dit encore n'importe quoi et n'y comprend rien, m'en inquiéter, car ses difficultés me dépassent...

Monter et installer des ateliers et des activités pour les nombreux thèmes du mois de novembre à la maternelle. le matin avant l'école, le soir après l'école, avoir un éclair de génie le midi pour monter une toute nouvelle activité le soir pour le lendemain.

Recevoir le modèle de communication remplaçant le foutu bulletin pour cette étape et se dire qu'il faut le remplir (je DÉTESTE remplir les bulletins descriptifs à cause du fait qu'il faut trouver des mots plus que politically corrects pour dire la vérité aux parents tout en les édulcorant assez pour pas se ramasser les baffes de parents de plus en plus pointilleux).

M'entraîner et le lendemain être malade.

Être encore malade et ne pas pouvoir encore m'entraîner pendant une semaine.

Et j'en oublie...

Maaaaaaiiiiis... on va tous se rendre sains et saufs à Noël.

Bonne année tout le monde!

27 octobre 2007

Harry... c'est fiiinnniiiiii!

Voilà... c'est fait.

Mon père me l'a ramené après son travail. Harry Potter et les Reliques de la Mort.

Moi je suis allée prendre un bon café avec des collègues, pui souper avec une autre.

Je ne l'ai pas commencé tout de suite, car mon trip est de commencer à lire à des "heures interdites" héhé.

De minuit à deux heures du matin, de 9h30 à 11h30, de 13h30 à 15h, une pause cuisine, de 16h30 à 1830, et ultimement de 19h30 à 20h30.

810 pages.

Et c'est ffiiiiiinnnniii!!!


J'ai pleuré comme un bébé à pleins de moments.

J'ai eu l'impression de courir autant que les personnages, de me faire malmener comme eux.

J'ai tout vécu du début jusqu'à la fin.

Et maintenant je pleure, car c'est fini. Il n'y en a plus. Tout est bouclé, tout est consommé, consummé, compris, expliqué.

Et je suis en deuil...

Merci Harry ;)

25 octobre 2007

La cigarette et l'espérance de vie, ou le calcul de leur point de rencontre

Il y a longtemps, je ne sais plus pour quelle raison, j'ai fait un calcul de mon cru pour répondre à une quelconque blague ou réflexion d'un collègue d'étude fumeur que j'aimais bien. Ça me rappelle les calculs sur le Père Noël et sur sa décomposition instantanée s'il osait réellement faire le tour du monde en une nuit. Je ne le lui ai jamais envoyé, je ne sais plus pourquoi, il a traîné dans mes brouillons. Je viens de le retrouver. Je voulais vous le faire partager.

Mais attention: je n'ai rien contre mes amis ou connaissance fumeurs, et je les respecte, sauf chez moi; chez moi, je leur demande de ne pas fumer à l'intérieur, parce que j'en ai pour 2 ou 3 jours à m'en remettre et à avoir des maux de tête et de voies respiratoires de même qu'une foutue sécheresse oculaire qui n'aide pas les migraines. Quand je vais chez eux ou dans un endroit public fumeur, ça me dérange moins étant donné qu'ensuite je n'ai pas la fumée restante chez moi, et de toute manière je n'ai pas à leur chiâler quoi que ce soit puisque je ne suis pas chez moi. Si je ne file pas pour supporter la fumée, bien je reste chez moi, tant pis pour moi!

J'espère donc que je n'ai pas l'air de condamner qui que ce soit avec ça, ni l'air de viser qui que ce soit (de toute manière, sauf pour un ou deux blogueurs, je ne connais absolument pas vos habitudes de vies, et les personnes dont je connais ces habitudes ne m'en voudront certainement pas). Je ne cherche pas à changer personne ou à conscientiser qui que ce soit, même si j'exprime mon opinion à la fin du texte et que j'y pose une question polémique (ne me jetez pas de pierres!!!). Je voulais vous le faire partager surtout en mémoire de je ne sais plus quelle folie de calculs.

Mais si vous voulez, vous pouvez quand même répondre à ma polémique... en ne le prenant pas personnel, je le rappelle!!!


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On disait que chaque cigarette fumée enlevait 5 minutes à sa vie. Donc, pour enlever une journée dans sa vie, il faudrait fumer 24x60/5=288 cigarettes pour enlever une journée de sa vie.

À ce que je sache (je ne fume pas, alors j'estime de mémoire) il y a quoi, 25 cigarettes dans un paquet? Donc, 288 cigarettes, ce serait 11,52 paquets, 11 1/2 approximativement. Si vous fumez ces 11 1/2 paquets en une semaine (un peu plus qu'un paquet et demi par jour...), combien d'années pour réduire son espérance de vie`et de la faire passer de 80 ans environ à 60 ans?

Allons-y pour le calcul!

Donc, pour enlever une année de sa vie, il faudra fumer 365,25x288=105 192 cigarettes, divisé par 25 pour trouver le nombre de paquets, soit 4207,68 paquets pour enlever une année de sa vie.

Combien fumez-vous de paquets par semaine déjà? Ah oui, 11,52 paquets! Donc, en un an, vous pourriez fumer 599,04 paquets par année en considérant 52 semaines dans une année...

Combien de temps vous faudra-t-il pour faire s'envoler en fumée une année de votre vie? Divisez les 4207,68 paquets nécessaires par les 599,04 paquets que vous fumez par année... il vous faudra sept ans pour éclipser une année de vie...
Donc, pour éclipser 20 années, il faudra fumer pendant... 140 ans!!! Oups... commencez tôt si c'est votre but! car 60-140=-80!!! Bon, plus sérieusement, et logiquement, si vous fumez...

7 ans, vous enlevez un an...

14 ans... vous avez enlevé deux ans... et ainsi de suite.

Maintenant, il ne vous reste qu'à calculer l'écart entre votre âge actuel et votre espérance de vie d'environ 80 ans, et trouvez le point de rencontre entre le nombre croissant de vos années de fumeur et la diminution de votre espérance de vie...

Par exemple, si vous avez commencé à 14 ans, vous pourriez fumer jusqu'à environ 70 ans et des poussières pour mourir (dans d'atroces douleurs et spasmes selon les dires) vers un peu moins de 72 ans.

Toutefois, si comme mon oncle Gaston vous fumez plus qu'un paquet et demi, par exemple 2 paquets, il vous faudra fumer... 5,7 ans pour effacer un an de votre vie. Arrondissons à 5,5 pour quelqu'un qui fumerait presque 15 paquets par semaine. Ça va un peu plus vite. Donc, si vous avez commencé à 14 ans comme tout à l'heure... il vous faudra fumer jusqu'à 69 ans pour mourir vers 70 ans... car vous aurez perdu 10 ans au lieu de 8...

Vous allez me dire à quoi sert ce calcul? Je ne sais pas... En fait c'était par pure curiosité mathématique que je l'ai fait. Et peut-être aussi pour vous poser la question polémique suivante:

Pourquoi perdre votre temps à courir au magasin du coin, dépenser autant d'argent et vous étouffer en revenant si vous voulez absolument perdre de 8 à 10 ans de votre vie?

Vous allez peut-être dire mourir de ça ou d'autre chose, c'est pareil... il va falloir mourir un jour. Mettons. D'autres diront, ce qui importe c'est de vivre au jour le jour, de vivre comme si demain n'existait pas parce que de toute façon on peut mourir demain, faut pas s'en faire avec l'avenir. Bien d'accord... Mais si jamais vous étiez destinés à vivre jusqu'à 80, pourquoi mettre en jeu les 8 ou 10 années et en plus tousser à vous en époumoner pendant 15 ou 20 ans... est-ce ça profiter de la vie?

Je me pose sérieusement la question... sans savoir pourquoi... Peut-être pour rien finalement, car je n'ai pas à être juge de cela. Je n'ai qu'à être juge de moi-même.

22 octobre 2007

Informatique à la maternelle

J'aime l'ordinateur, depuis que je suis toute petite ça m'a intriguée. Je vois cette même curiosité chez les enfants maintenant que j'enseigne. Je me rappelle encore mon TRS-80 et la programmation en BASIC (je déboguais les jeux à programmer du livre fourni avec l'ordi). J'ai toujours aimé faire des cours d'informatique avec mes élèves. L'année passée, j'avais décidé de donner à mes élèves de maternelle de petites séances d'initiation à l'ordinateur, plus précisément à la manipulation de la souris, au dessin, à l'Internet, à Word. Voeux pieux, mais assez difficile et plein d'embûches le chemin de leur réalisation.

Premièrement, je n'ai pas accès à un laboratoire d'informatique. Tout ce que je possède, ce sont 4 vieilles "réguines" de PC. Bon, pas si vieilles, mais pas bien neuves non plus. Disons qu'elles font le boulot, surtout que je ne fais aucun multimédia avec tout ça. Là où le problème se situe, c'est sur la gestion du temps et des "dossiers". Pour passer tous les élèves, je dois prendre une journée complète à faire une rotation avec les 5 équipes de ma classe. Une journée complète à "occuper les uns" et à m'occuper de l'équipe aux ordinateurs. Faire ça toutes les semaines? Impossible, j'ai d'autres trucs à toucher avec eux. Disons que, l'an passé, j'ai bien vu que je devrais "couper" dans mes projets pour au moins les partir en dessin dans Paint puis toucher un peu à Word. J'ai donc décidé cette année de tenter de faire une activité par mois. J'ai bien hâte de voir si je vais y arriver...

Pour ce qui est de la "gestion des dossiers, j'ai expérimenté l'an passé des places "assignées" à un des quatre ordinateurs. Ça fonctionne; je n'ai pas à chercher les travaux de chacun, c'est plus facile de copier les fichiers de base à chacun. J'ai décidé de conserver cette manière de faire, mais en mettant les dossiers des élèves sur le Bureau pour éviter les manipulations dans le dossier "Mes documents". Mais l'amélioration majeure dans la gestion fichier, cette année, concerne la manipulation et le transfert des activités que je bâties (eh oui, j'en ai bâties, et aussi modifié le travail d'une collègue de bac qui avait fait des fiches d'apprentissages de Word au primaire, pour l'adapter à mes tipous). J'ai réussi à littéralement "zigonner" dans les ordinateurs pour trouver le moyen de faire un dossier partagé dans chacun, ce qui fait que je peux travailler sur n'importe lequel et d'envoyer ma base dans les trois autres. Juste pour ça, pour avoir pris deux heures de pédago à gosser dans l'aide et dans les zones "interdites au commun des mortels, mais quand même pas dangereuses si on s'y aventure", je me trouve hot.

J'ai donc fait déjà un atelier, un atelier d'informatique. Ouf!!! Finalement, ça m'a pris 5 périodes (sur 2 jours) pour en arriver à bout, et encore la dernière équipe a "passé par là" pour finir au plus vite. La rencontre entre le premier contact coordination oeil-main et la tâche d'utiliser la loupe, le crayon et le pot de peinture ont pris plus de temps que prévu. Disons que j'étais brûlée au 3e degré, mais le baume a été de voir les enfants contents de réussir malgré tout. Ouf, je répète.

Prochaine étape? Un 2e atelier... sauf que pour l'instant, devinez quoi? C'est l'Halloween!!! Disons qu'avec les activités d'ateliers spéciaux, les ateliers, les apprentissages à continuer, le "décapitage" de citrouilles pour découvrir ce qu'il y a dedans et en goûter un bout, de même que les activités hebdomadaires comme le programme de gestion des interrelations et la bibliothèque, sans compter les pédagogiques et autres dérangements, je n'ai pas eu le temps. Faut dire qu'à deux jours semaine, je ne peux pas non plus faire des miracles.

Je ne lâche pas, je vais y arriver, je vais finir mon expérimentation.

11 octobre 2007

Tout et rien

J'ai tellement à dire...

Ce que je fais avec les élèves en informatique, les projets que j'ai avec ma collègue pour l'année en cours, les progrès de certains élèves, les déboires des autres, les anecdotes rigolotes.

Ce qui se passe dans ma vie, les fantômes qui reviennent à la charge alors que je sais que je dois me dire que ce n'est pas mon problème leurs histoires. Mais c'est difficile. J'ai réussi pour un temps, mais la réalité me ramène quelques fois les choses en pleine face. Les travaux sur mon appart, la complicité que mes parents ont encore, les discussions comme si de rien n'était, les événements décisifs à venir qui ne sont toujours pas arrivés, les différends qu'ils peuvent avoir et qui me font intérieurement me demander si ça y est... Il faut que j'arrête d'y penser bordel, mais, cette semaine, ce n'est pas ma semaine. Le reste du stress me rend sensible, et c'est un cercle vicieux.

Les maudits mêmes problèmes de gestion des suppléances que l'année passée, qui reviennent à cause d'une nouvelle structure (pourquoi garder ce qui allait bien quand on peut faire plus compliqué han...)

Les déboires de la vie de proprio, des gros problèmes qui vont voir leur aboutissement plus vite que prévu, et qui me stressent donc plus vite que ce que j'avais prévu.

J'ai envie de parler de tout ça, et en même temps tellement pas envie, pas l'énergie. Et pour la partie proprio, je ne peux tout simplement pas en parler: trop compliqué et surtout, trop judiciaire. Et l'envie me manque d'écrire, même sur mon bonheur d'enseigner et sur les petits bonheurs de la vie, parce que trop bousculée dernièrement par le reste. J'écris plein de débuts de textes sur mes projets de classe, mais je ne termine jamais. Occupée à ci, à ça, pognée dans ceci et cela.

Tannée moi là. J'ai juste hâte d'avoir "envie" ou le temps d'écrire pour le reste. Je déteste le feeling.

Merci d'avoir lu ma "non-envie " d'écrire... qui finalement m'a fait écrire. Paradoxal han?

02 octobre 2007

Voulais pas en parler...

... voulais pas être encore déçue...


...


... voulais pas annoncer encore une défaite...


...


... me disais que si je le manquais encore, serais pas obligée d'en parler...


...


... mais là...


...


... peux pas garder le silence...


...


...


...


J'AI PASSÉ MON PERRRRMMIIIIIIIIIIIIS!!!!!!!

:D :D :D :D :D :D :D :D :D :D

18 septembre 2007

Piqué, repiqué et surpiqué!

Mais ô combien amusant quand on n'a rien à dire!

DIX PREMIERS:
1-Premier(e) meilleur (e) ami(e): Caroline.
2-Premier hamster: Jamais eu de ces petites bêtes-là, mais j'étais la seule à pouvoir faire ce que je voulais du hamster albinos fucké violent du labo d'écologie en secondaire un.
3-Premier piercing: Les oreilles, point.
4-Premier béguin: Éric Lalonde...
5-Premier CD: Premier premier microsillon: Nathalie Simard et la danse des canards. Premier disque que je me suis fait consciemment acheter: les New Kids on The Block.
6-Premier amour : Le même Éric.
7-Première peluche : Biscuit, un ourson que j'ai encore, tout aplati et pelé, mais dont je ne pouvais et ne peux toujours pas me séparer (devinez ce que j'écoutais à 2 ans quand je l'ai eu et que je l'ai nommé?).
8-Premier chum officiel: Eeeuuuhhhhhhhh... on passe à un autre appel.
9-Premier baiser: David.
10-Première baise: Eeeeuuuh... il n'y a pas de service au numéro que vous avez composé!!!

NEUF DERNIERS:
1-Dernière boisson alcoolisée: Sangria, cet été.
2-Dernier trajet en voiture: Communauto pour faire des courses et pratiquer, il y a deux semaines.
3-Dernière conversation téléphonique: Aujourd'hui, avec ma répartitrice.
4-Dernier CD écouté: Linkin Park, Minute to MIdnight.
5-Dernier bain de bulles: Il y a... 2-3 semaines.
6-Dernières larmes: Il y a une semaine et demie...
7-Dernier baiser: Ataboy, plus qu'un an, depuis régime sec.
8-Derniers jurons: ho, il doit pas y avoir longtemps, j'ai pris la mauvaise habitude depuis le cégep.
9-Dernière poursuite automobile: Jamais, sauf dans les films.

HUIT ''AS-TU DÉJÀ'':
1-As-tu déjà donné un rendez-vous [galant] à un de tes meilleurs amis? Ho là là... oui, mais dans le compliqué de la chose.
2-As-tu déjà été arrêté?: Non!
3-As-tu déjà passé à la télé?: Je ne me rappelle plus si j'y ai passé, mais j'étais dans les supporteurs de mon école, en 5e année, quand on nous avait inscrits à Double Défi (qui se rappelle de ça?).
4-As-tu déjà embrassé quelqu’un et regretté ensuite? Pas encore.
5-As-tu déjà fait un rêve érotique à propos de quelqu’un que tu connais?: Yessss, et des fois, ça surprend de voir qui s'y retrouve!
6-As-tu déjà ''foxé''l’école et été pris? Foxé oui et non, si on considère que partir à la pause d'un cour à l'Université ou que en manquer un ou deux au cégep pour des assemblées générales étudiantes qui en finissent plus de finir l'est ou non. Jamais fait prendre (anyway, par qui?)!
7-As-tu déjà été dans une bagarre? Jamais, une ange.
8-As-tu déjà nagé avec les dauphins? J'aimerais bien, j'ai adoré la Grenouille et la baleine!

SEPT CHOSES QUE TU PORTES EN CE MOMENT:
1- Chandail noir
2- Jeans noir ou bleu nuit ben noire, je ne sais plus.
3- Ptites culotes. Hey, faites-moi donc une phrase avec Édith Buthler? Quand j'mÉdith, j'garde mÉdith culotes pis j'écoute du Médith Butler! (F. Pérusse)
4- Ptits bas noirs
5- Poche de thé (compresse pour guérir un orgelet naissant)
6- Montre
7- Lunettes

SIX CHOSES QUE TU AS FAITES HIER:
1- J’ai enseigné
2- Me suis couché tôt.
3- J'ai lu des blogues.
4- J'ai écouté Dr House
5- J'ai pesté contre la bureaucratie de la commission scolaire
6- J’ai appelé ma collègue pour lui annoncer que j'avais mes 5 ans d'expérience et qu'on pourrait recevoir une stagiaire à deux, à parts égales (YYYYEEESS!!!!!! Ma première stagiaire!!!)

CINQ DERNIERS ACHATS:
1- Un lait au chocolat
2- Un réabonnement à mon centre d'entraînement.
3- Un café et un bon beigne fourré au citron chez Ti-Mottons
4- De la peinture mélamine pour mon appart (merle d'Amérique et émail de cobalt de Sico).
5- Du stock pour décaper et revernir mon set de cuisine des années 60 (il va être beau!!!).

QUATRE PERSONNES À QUI TU PEUX DIRE [PRESQUE] TOUT:
1- Jessica
2- Céline
3- Mon père
4- Une collègue

TROIS CHOIX:
1- Manger ou boire? Manger
2- Froid ou chaud? Froid
3- Petit ou gros? Tout dépend de quoi on parle... gniark!

DEUX CHOSES À FAIRE AVANT DE MOURIR:
1- Trouver quelqu'un au numéro que j'ai composé tantôt.
2- Aller aux Pays-Bas

UN REGRET:
1- Ne pas avoir sauté sur l'occasion quand elle s'est présentée.

14 septembre 2007

Résumé de la semaine

Parenthèse. Je vais mieux, enfin le mieux qu'on peut après une telle fin de semaine. La peur et le doute sont toujours là, mais bon, que puis-je y faire. On va profiter du présent. Pas le choix, sinon je vais virer folle.

Et maintenant, le boulot.

J'ai depuis cette semaine une journée fixe ajoutée à mon horaire, dans une première année. Une belle petite classe, pleine de vie et à apprivoiser.

Je suis allée remplacer une enseignante qui a su à la dernière minute qu'elle devrait s'absenter. Elle a dû préparer ses choses rapidement devant moi. Elle a fait une feuille de mathématiques en 5 minutes. Or, la feuille, qui avait pourtant 4 consignes très simples et courtes, contenait 5 fautes de français. Horreur! Je me suis toutefois dit que la vitesse des événements expliquait (mais n'excuse pas complètement) celles-ci. J'ai fait corriger par les enfants les fautes sur leurs feuilles, sans leur noter que c'était leur enseignante qui avait fait les fautes. L'affaire aurait pu s'arrêter là, mais quand j'ai vu ensuite des exercices de français faits maison avec 2 ou 3 fautes chacun, là, j'ai vraiment beaucoup de difficultés à comprendre. Ce n'est pas parce qu'ils sont en 3e année que ça n'a pas d'importance. À mon avis, ils vont assimiler la faute et la reproduire sans savoir pourquoi, tout comme un enfant qui lit énormément acquiert du vocabulaire et sait écrire plusieurs mots sans trop savoir où il les a appris. Je trouve que c'est un manque de professionnalisme et d'éthique. Une faute est déjà de trop quand elle est rare, mais compréhensible étant donné que personne n'est parfait.

Enfin, j'ai fait mes 2 jours, deux jours bien remplis. Ils sont complètement tombés dans les pommes (notre thème), sont placoteurs à l'os (ce que j'ai réparé en mettant des règles pour s'asseoir dans le cercle de rassemblement du genre aucune fille côte à côte et jamais plus que 2 garçons côte à côte). J'ai pu travailler aussi en sous-groupe pour détecter ceux qui ont de la difficulté à travailler sans soutien constant, ceux qui ont de la difficulté à compter/dénombrer et ceux qui ont toujours la tête ailleurs. Disons qu'il y a certains défis. Quant à mon ti-pou qui a dû refaire sa maternelle, il ne se démarque pas des autres. La confiance est encore à travailler par contre; je crois qu'il a peur d'avoir les "mêmes" difficultés, échecs, qu'avant. Il se démolit très vite face à une difficulté.

Donc, voilà le tableau de ma semaine. J'espère que la vôtre a été bien remplie et s'est bien passée.

09 septembre 2007

Plus rien...

Plus rien ne sera pareil désormais.

N'essayez pas de savoir le comment du pourquoi des choses, ce serait trop long à vous expliquer.
Trop compliqué à expliquer, si vous saviez la dynamique tordue des dessous de l'affaire..
Le peu que j'en dis est le strict nécessaire pour que je puisse exprimer le reste, ce reste que vous pourrez comprendre.

Disons que ça concerne mes parents...
Ce n’est pas encore fait, j'ai seulement été mise au courant... pour la première fois de ma vie.
Une tonne de briques sur ma petite vie, sur ce que je croyais être l'image d'un amour.
Jamais je ne me serais douté, jamais après tant d'années de vie commune.
Je n'ai rien vu, ni entendu.
Pourtant, j'ai appris que ça fait depuis longtemps que ça a cassé sous le poids.

Pour l'instant, les pots ne sont que recollés.
Mais ce qui est recollé maintes et maintes fois ne peut tenir que temporairement, et ce, de moins en moins longtemps chaque fois.
Ça a été recollé tant de fois juste pour moi, à cause de moi....
Ça a bien l'air que le dernier "collage" a eu lieu dernièrement...
Je ne sais pas quand tout ça pètera pour de bon...
Mais ça mettra tout en jeu, nos vies, nos projets, mes projets.

Un projet en particulier... celui qu'on a attendu si longtemps pour réaliser.
On y a investi tant de temps, d'amour, de vie, d'argent, d'espoir.
Ensemble.
J'y ai investi tant d'espoir, de futur.
Ne sachant pas.
Tout avait l'air si beau; pourquoi me serais-je méfié avant de partager le projet?!?!
Tk.
Si jamais je peux assumer ce projet seule, monétairement, sans m'y brûler, ça ira... Sinon... pas le choix.
Je devrai tout laisser tomber.
Ce sera déchirant, juste l'idée l'est déjà.

Pour l'instant, je vis quand même à fond la réalisation d'un prolongement de notre projet commun, la réalisation de mon chez-moi à moi toute seule.
Même si ça dépend de l'échéance, qui pourrait venir vite ou tarder..
Je ne sais pas quand ça cassera, lâchera, pètera.
Bref, je sais que je vis ma vie (en lien aux projets) sur du temps emprunté.
Ensuite, je recommencerai (presque) à zéro, peut-être.

J'aime mieux ne pas y penser et profiter du présent.
Et d'ici l'échéance...
Je vais continuer en faisant "comme si", en espérant que ça dure le plus longtemps possible, que j'aie le temps de "m'arranger", de me solidifier, de m'équiper dans tous les sens des termes, pour moi et pour mes projets.

Mais plus rien ne sera pareil.
Je me demande comment je ferai pour "faire semblant", surtout dans des moments comme Noël, nos fêtes, etc.
Ouf... dur...
Car même en faisant semblant, en moi, je sais, je sens et ressens que plus rien n'est et ne sera pareil maintenant que je connais le nombre de fêlures.

Maudit que je comprends maintenant comment se sentent tous ces enfants qui voient leurs parents se séparer...
Je ne pouvais que l'imaginer, en bonne prof.
Maintenant, je sais...
J'angoisse, même à mon âge.
Même si je sais que je n'y suis pour rien, que mes parents m'aiment et qu'ils ne veulent ni l'un ni l'autre me faire de mal dans l'affaire.
J'ai mal... comme une petite fille.
À 3 ans, 5 ans, 12 ans, ça doit être plus qu'affreux.

...
Je vais bien finir par arrêter de pleurer... non?
Est-ce que je vais arrêter de pleurer un jour?
J'espère, car pleurer sans larmes, ça fait mal...

Merci pour vos mots.

06 septembre 2007

Pause?

Pause de blogue... peut-être que oui ou non.

Quand bien même que j'aurais des choses à dire, je sais pas si je vais le faire ou pas. J'aime mieux avertir. Si l'envie de me changer les idées me prend, l'envie de faire "comme si", je viendrai. Sinon...

J'ai tellement de peine présentement.
Tellement.
Le coeur en mille miettes.
Les trippes en chamaille, en bataille.
Tellement de questions qui n'auront de réponses qu'en fin de semaine.
Jamais j'aurais cru...
Personne de mort, là.
Mais... y a un bout de mon coeur de petite fille qui l'est.

03 septembre 2007

Fatiguée.

Je suis fatiguée.

Même pas la force d'y mettre un point d'exclamation.

Je le suis beaucoup moins maintenant, mais jeudi et vendredi, OUF.

À chaque début d'année, je ne me rappelle jamais combien c'est dur.

Dur d'avoir devant soi toute une bande de tipous tous plus jeunes les uns que les autres. Beaucoup plus jeunes que ceux avec qui j'ai terminé l'année on s'entend. Maudite mémoire déficiente. Bah, dans un mois, quand ils auront intégré la routine, arrêté d'être si bavards, si "moi moi moi moi", si hors sujet et si épuisant à diriger dans la moindre routine à installer, ça ira mieux. Et il y en a des tonnes de routines!!! Arrivée du matin, toilette, rassemblement, jeux, ateliers, collation, préparation de la relaxation, relaxation, rangement des jeux, départ pour le gymnase, bibliothèque, rangs, places aux tables, retour sur la journée, départs du midi et de la fin de journée.

Je crois que ça va être une belle autre gang. Plus énervée peut-être, avec des éléments plus perturbateurs, mais rien à première vue de bien méchant. Je vais attendre le mois pour savoir ce qu'il en sera vraiment, le temps que certains se dégênent et que d'autres se calmes avec le placement de la routine.

Pour l'instant, un tipou me charme. Il a tellement besoin d'attention, est tout petit, est le plus jeune de la gang et est le plus têteux. Il veut avoir tout en premier, avoir son tour le plus vite possible et n'en peut plus d'attendre et coupe les autres, parle toujours. Sauf qu'il est craquant quand il me tapoche le bras en me répétant 12 fois que je suis belle jusqu'à ce que je le regarde (parce que occupée avec un autre enfant) et que je lui dise "oui c'est ton tour maintenant que veux-tu?" "T'es belle", dit-il pour la 13e fois. La scène s'est répétée à 3-4 reprises, et il tenait à me le dire même si je lui donnait une consigne qu'il ne respectait pas pour la 2e fois: "Oui mais t'es belle!!!". Hihihi.

Et ça c'est sans compter la merveilleuse imitation d'une vache qu'il nous a fait, à moi et aux plus vieux de l'écoles qui étaient venus se pairer avec eux pour de futures activités. Un MEEUUUUH strident, aigü, rauque et complètement faux (voix de fausset), le tout poussé avec un tel sourire et un tel bonheur qu'il ne peut pas nier qu'il aime se donner en "pessstacle" et avoir tout plein d'attention. Moi et l'autre enseignante, juste à l'entendre le refaire pour son plus grand plaisir et celui des plus vieux, étions crampées!

Voilà, maintenant dodo, faut que je sois en forme pour ma suppléance de demain à l'école de l'enfer qui tue, une 2e année. J'ai pu me reposer en fds, mais j'ai aussi trimé dur à recouvrir tous les endroits colorés de mon futur appart d'apprêt, pour y mettre bientôt mes couleurs. Une bonne fatigue, mais faut pas exagérer non plus. Alors allez hop au dodo mamzelle!

28 août 2007

Mi-déçue, mi-contente

Ma journée avec la classe que j'avais a été bof. L'an passé, pour le même niveau, j'avais réussi à avoir du fun, à gérer le brouhaha de la rentrée, le bruit de fond "normal" d'enfants qui reviennent à l'école après deux mois de vacances, à plus ou moins se voir et à plus ou moins avoir de règles à suivre. L'esprit normal, quoi. J'arrivais à avoir le minimum d'attention.

Cette année, nouvelle gang, mais une gang dont je connais les belles capacités et qui donne du bon habituellement. Tout le monde on s'attendait à ce que ça aille. De belles 6e. Faut croire que, rendus tous dans un gros groupe dans la même classe, ça change une dynamique. Je ne sais pas. Toujours est-il que j'ai rushé pour avoir leur attention et leur calme ainsi que le "simili" silence typique de la rentrée. Même pas capable d'avoir l'attention pendant plus que 10 secondes. Je leur donne le droit de chuchoter, de se parler doucement, rien à faire ça gueule. Je les mets en silence après 2 avertissements, ça chuchote!!!!!!! BON SANG ils n'étaient pas capable 2 minutes auparavant question que je n'aie pas à intervenir 56 fois?!?!?! Les rangs, ça parle, et fort, les autres profs interviennent. J'ai sorti mes minutes promises de jeux extérieurs, j'en ai enlevé chaque fois que c'était trop long, ça a aidé. En après-midi, ça a été mieux. Ils en ont quand même perdu 20 sur les 40 promises. J'ai aussi fait un "speech" en revenant du midi, comme quoi je n'aimais vraiment pas comment ça se déroulait, ni être chialeuse comme j'étais. Je comprends qu'ils n'ont pas encore leur enseignante régulière, qu'ils vont être barouettés pour 4 jours, sauf qu'ils n'atteignaient même pas le minimum dans les circonstances. Le minimum de lousse que j'aurais pu leur donner pour rire avec eux de la situation.

En tout cas, demain je m'attelle avec mon "nanane", avec mon tableau de motivation habituel de gain de minutes de période de jeu de classe. Je vais leur refaire un exposé de la situation, de mon malaise, de ma déception d'avoir eu à être sévère parce que certains ambitionnaient sur le pain béni. Certains en ont parlé à une collègue (que j'étais sévère et pas aussi le "fun" que d'habitude), avec qui j'avais discuté de la situation, et qui me l'a dit pour me mettre au courant. Sans dire que je le sais, je vais leur faire savoir que je n'ai pas eu de fun moi non plus.

Par contre, je suis contente de tous les beaux sourires que j'ai eus pendant la journée, à l'accueil, à la récré, le midi, en allant dire un bonjour à mes nouveaux tipous de la maternelle, en revoyant une élève qui avait quitté pour voyager, les calins reçus pendant la grande visite de l,école, pendant le projet de rentrée. Ça a fait du bien, ça fait du bien y repenser.

Mais maudit que j'ai hâte et pas hâte à demain... Me tente pas de refaire une journée moche comme aujourd'hui, de me sentir mégère quand je sais de quel bien ils sont capables. Je sais qu'ils sont placoteurs, mais pas comme ça. Pas de manière épuisante. J'ai hâte de voir comment ils vont réagir...

Maudit j'hais ça quand ça me fait de quoi comme ça, comme là!!!

27 août 2007

Le tourbillon de la rentrée

Eh oui, la première partie de ma rentrée est terminée.

Trois jours de tourbillon, à placer la classe comme je crois que ma collègue aimera (elle ne pouvait pas être là pour les deux jours), à assister aux réunions avec la nouvelle direction de l'école, à rencontrer les nouveaux collègues (et à vite comprendre que certains seront à endurer plus qu'autre chose et qu'il me faudra éviter de discuter trop de nos points de vus divergents avec eux, eurk!). Et aujourd'hui, j'ai fait la rentrée avec ma collègue, avec qui j'ai fait les derniers préparatifs que je n'ai pas pu faire. En effet, petit imprévu, il m'a fallu appeler mes "futurs" élèves pour leur indiquer quand ils allaient venir à l'école selon l'horaire d'entrée progressive (pas si progressive que ça, mais bon, c'est déjà mieux que rien!). Problème d'aiguillage, les lettres ne se sont pas rendues.

Maintenant, notre classe est pas mal prête. Reste quelques petites choses, mais le plus gros et l'immédiat est placé. Et, fait drôle essayez de m'imaginer écoutant du Linkin Park à la planche en train de placer un coin poupée... en fait, quand mes collègues sont parties à rire, c'est que je chantais comme une déchaînée (pas fort, amis en ayant l'air) et j'habillais une poupée en même temps... assez bizarre j'avoue!

J'ai bien hâte à demain, je fais la deuxième partie de ma rentrée à mon école, dans une classe qui n'a pas encore de prof (poste vacant). En attendant l'affichage de cette semaine, je prendrai la classe 2 jours et une autre suppléante pour le reste de la semaine. Nous avons un super projet de la rentrée, les enfants vont avoir beaucoup de plaisir, et nous aussi. Et je vais pouvoir tout vivre ça, dans mon école puis dans ma classe, génial :) !!!

22 août 2007

Quelle bonne idée!

Ce matin, en lisant ce que Petit Monde avait à me faire lire cette semaine, je suis tombée sous le charme de cette idée d'une enseignante de maternelle de je ne sais quelle école.

Wow, quelle belle idée n'est-ce pas?!?

21 août 2007

Deux dodos!!!

Hey oui, deux dodos avant de retourner au boulot!!!

L'air sent bon la rentrée. Oui oui, il y a quelque chose dans l'air, fin août, qui me rappelle toutes les autres veilles de rentrée. Respirez bien, vous allez voir.

Ça sent bon han?

Et si vous voulez plutôt sentir autre chose, allez voir cette recette. Délicieux, ça a été mon souper, et je l'ai fait avec de la sole. Je vous conseillerais par contre de mélanger tous les légumes ensemble et de mettre des assaisonnements dans le mélange comme je l'ai fait, mais aussi d'en mettre légèrement sur le poisson (pas de sel sur le poisson, ça le dessèche).

20 août 2007

Belle dernière fin de semaine de vacances

Des petites nouvelles de mon moi, après un quoi, gros six jours d'absence bloguale?

Tout d'abord, j'ai passé une très belle fin de semaine à Sherbrooke, à visiter une certaine demoiselle, une belle grande amie bien précieuse (même si elle est baveuse pas mal je trouve pour son âge!). Resto, jeux de société (yééééé moi qui adore ça, mais qui n'ai chez moi aucun adversaire, j'ai été comblée!!), cinéma, films. J'ai eu bien du plaisir, merci chère de m'avoir attendue si longtemps ;) Par contre, il y a un point sur lequel je ne peux pas te remercier... à cause de toi, je suis intoxiquée! Je suis devenue gaga des Gilmore Girls! Va falloir que j'y retourne pour voir la suite des épisodes.

Sauf que ma fin de semaine s'est terminée sur une note moins drôle. Mon téléphone cellulaire, acheté il y a 10 jours, un beau Katana de Sanyo, a rendu l'âme subitement. En plein appel, il a eu ce que je considère l'équivalent du "blue screen of death". En plein appel, il m'a lâché, l'écran est devenu tout d'un coup gris. J'ai pensé qu'il y avait eu un problème avec le réseau du métro, car il cherchait le réseau, bang retournait au gris, rouvrait, cherchait, grisait encore. Il a fini par rouvrir pour de bon quand je l'ai ouvert avec le bouton, mais en voulant appeler, encore gris et j'ai réussi seulement à le fermer. Je l'ai réessayé à l'extérieur du métro; il a fonctionné pendant 3 minutes, l'appel a coupé, et plus rien à faire, il restait en "black-out" et même plus possible de le fermer. Par deux fois, je l'ai essayé, et ça a pris 2h avant qu'il ne finisse par se fermer par lui-même. Pourtant, la pile était, chaque fois, pleine.

Finalement, aujourd'hui je suis allée l'échanger, pas très contente d'avoir à retourner à la boutique. Personne semble-t-il n'avait vu ça sur un téléphone, ni le représentant, ni la vendeuse ni le réparateur. Le réparateur ne pouvait même pas le rouvrir, même sur le cordon de charge. Faut croire qu'il y a une composante qui a brûlé. On me l'a échangé, en me jurant que j'avais pogné le citron étant donné que rarement ils ont des réparations sur ce téléphone. J'espère, parce que rendue là je crois que je ne serai pas contente. Surtout qu'une cinquantaine de numéro à rentrer manuellement (parce qu'étant donné que le téléphone était capoute, on ne pouvait pas le mettre sur la ptite machine qui fait ça pour toi "tuseule" le transfert d'une mémoire à l'autre), c'essssst long avec les ptits pitons!

Et, pour finir, savez-vous quoi?!?!

Il reste moins de 3 jours avant que je ne remette les pieds à l'école! J'ai hâte maudine, j'ai hâte!

14 août 2007

Tu sais que...

Tu as trop de technologies devant toi lorsqu'en voulant éditer le répertoire de ton cellulaire, tu le déposes rapidement sur ton bureau et te mets à écrire frénétiquement sur le clavier de l'ordinateur.

C'est quand je me suis dit "Ben voyons, comment ça se fait que ça fonctionne pas, pourquoi ça écrit pas?!?!" que je me suis rendu compte que j'avais un problème...

Vivement que l'école recommence, mes neurones commencent à ramollir...

10 août 2007

Nouvelles en vrac

Ça a été la semaine la plus occupée du mois.

Mardi j'ai joué aux déménageuses en allant chercher des meubles pour mon futur salon. Monter ça au deuxième... OUF!

Mercredi, j'ai fait mon examen de conduite pratique. Je vous épargne les détails, j'ai tellement trop voulu bien faire que l'examinateur a trouvé à redire "40 km dans une zone de 50 c'est 'sécuritaire pépère', fallait être à 50 madame!". Non, mais, dans une auto louée que je ne connais pas, un quartier dont je ne connais pas les us et coutumes et environnement, je ne vais pas taper le 50, faut pas être fou quand on sait pas comment l'auto ou les gens et autres conducteurs réagissent (eh oui, ça change selon les quartiers)!!! En plus, après deux heures d'attente pour passer (deux heures APRÈS l'heure où je devais le passer), j'étais tellement nerveuse que j'ai raté le seul parallèle alors que je les réussis 4 fois sur 5 bon sang! Donc, pire journée de mon été échoué, meilleure chance la prochaine fois! À dans trois semaines et oublie pas d'amener plus de dollars pour payer l'examen! Je vais m'amener plus de papiers mouchoirs, au cas, j'ai failli en manquer à mon retour... Ah et puis non, au pire je prendrai la chemise de l'exterminateur, euh je veux dire de l'examinateur...

Jeudi, je suis allée voir l'exposition sur Passe-Partout. C'est plein de petites choses, on peut enfin répondre à Passe-Partout (je l'ai fait même si en premier je me disais "c'est quétaine", mais en voyant Marie s'adresser à moi dans la télé comme autrefois, j'ai fondu...), on explique le "fond pédagogique" de l'émission (vous savez, l'art d'être pédagogique sans que ça paraisse?), il y a plein d'objets, ou de reproductions de décor. Ce n'est pas gros par contre, il ne faut pas si dire qu'on va à Trois-Rivières juste pour ça... quoique bien honnêtement ça vaut la peine juste pour le retour en arrière et la nostalgie de jouer à "Trouvera, trouvera pas, ce qui va ce qui n'va pas!". Nous, on en a profité pour aller voir des amis qui nous ont fait déguster des merveilles de la boulangerie trifluvienne de leur quartier! MIAAAAMMM, le pain triple chocolat et le pain olives et emmental, et les croissants aux fromage!!!

Enfin, aujourd'hui, courses à faire pendant toute la journée, en auto pour pratiquer évidemment, et je finis la journée avec un nouveau cellulaire, avec un forfait plus avantageux. Je voulais seulement une nouvelle pile, mais étant donné que l'ancien vendeur m'a fourvoyé en me disant que "tout était garanti 3 ans madame, comme votre plan" et d'autres trucs qui au cours du temps ont été tout le contraire de ce qu'il m'avait dit, et que je me suis quelque peu choquée sur la situation, on m'a plutôt offert autre chose. J'ai un beau cellulaire neuf, pas de bébelles dessus (je n'en veux pas, un cell pour moi c'est fait pour appeler point) et ça va me coûter moins cher au mois pour plus. Yé!... En espérant que je ne me suis pas encore fait fourrée, car ils vont m'entendre gueuler!

Ah... et j'ai repratiqué mes parallèles, et ils sont toujours aussi bien 4 fois sur 5. DANS LES DENTS GASTON!!! (nom fictif évidemment, pauvre gars!)

06 août 2007

Aaaahhh... Pierre!

Aaaaaahhh...quel merveilleux spectacle!

Sa musique se prête tellement bien à une orchestration, ses mots sont assez présents pour supporter la présence musicale. Sa voix est assez forte aussi. Bref, PIerre et Yannick on fait fort, avec les arrangements des comparses dont-je-ne-me-rappelle-plus-les-noms. Je chante encore depuis mon réveil, pleine de musique.

Le spectacle a été vraiment génial, complètement dans l'esprit du monde de Pierre, même si je ne voyais rien. Il aurait fallu arriver à 14h pour avoir de bonnes places; je suis fan, mais pas à ce point! Au moins, il y avait des écrans géants, et surtout, je pourrai revoir le concert dimanche puisqu'ils l'ont filmé pour la SRC. J'ai malgré tout plus souvent entendu sans voir ce qu'il faisait ou les blagues qu'il lançait, et fallait se fier aux réactions des mégagroupies d'en avant. J'ai vu sur Sympatico les raisons de certaines de leur réaction, il est capable d'en faire des niaiseries, et avec la gueule qu'il a j'adore (agrrr) :D.

Par contre, je suis assez fan pour pouvoir dire à deux nunuches de se la fermer. elles étaient à côté de nous, en train de se raconter leurs vies, leurs derniers achats et leurs derniers n'importe quoi.

-Ouais, mais franchement là c'est un concert gratuit.
-Ouain, et puis? C'est pas une raison. Moi ce que j'aime c'est Pierre Lapointe, pas vos garde-robes!

L'air frustré, elles sont parties. Bon débarras, bon sang! Je n'ai absolument rien contre le fait de jaser, bien au contraire, on n'est pas en salles, l'ambiance est festive, et tout le monde se jase un peu. Sauf que lorsque les troisièmes voisins à ma gauche les entendent parler alors qu'elles sont à ma droite, c'est qu'il y a exagération et que le ton est trop fort.

Sinon, tout a été parfait comme soirée, même les 3 chansons refaites, puisqu'il y avait des problèmes techniques avec les premières versions, ce qui aurait fait qu'elles auraient été moins belles sur le DVD à venir. Devinez qui va l'acheter!

05 août 2007

Une prof sur le terrain

Aaaahh hey oui, cela fait une semaine que je suis sur le terrain, les mains dans la terre, travaillant la sueur au front, pour remblayer tout autour des dalles que nous avons installées (enfin, que mon père a installées, après que nous ayons creusé). Job de bras, de nivelage et de pelletage qui m'en a fait manger de la terre à pleine bouche, pleine peau, pleins sous-vêtements (bah ouais, vive la sécheresse tout part en poussière et s'infiltre partout!).

Tout ça pour dire que j'étais écoeurée, tannée de gratter la poussière de roche de surplus, de replier le bord de toile géotextile, de mettre de la terre, de peser de tout mon poids (pour une fois que c'est payant être pesante!) pour bien compacter pour que les dalles ne bougent pas. Ce matin était la dernière étape, celle où je "cassais" la terre compacte et un peu argileuse d'un bout du terrain pour mieux remblayer le dernier coin tout en nivelant le boudin que je cassais. Hourra!!! Youppi!!! J'ai ENFIN terminé!!! Et ça fait beau en mautadine.

Je crie mon bonheur un peu vite cependant, car il reste à tout débarrasser le côté du terrain des "restants" de roche, de terre impropre, de mauvaises herbes accumulées sur la terre accumulée. Mais nous ne commencerons pas ça tout de suite. Ce soir, nous irons sur un autre terrain pour nous amuser, nous gâter et nous récompenser. Nous allons voir Pierre Lapointe avec l'orchestre Métropolitain et Yannick Nézet-Séguin. Espérance que j'aurai de bonnes places pour profiter autant de la musique que du beau spectacle visuel des deux protagonistes mâles... hihi!

Ensuite, cette semaine, trop d'activités autres pour s'occuper du terrain. Je m'en vais chercher des meubles, j'ai mon examen pratique pour l'obtention du permis de conduire et je vais aussi aller à Trois-Rivières pour voir l'exposition de Passe-Partout. J'ai bien hâte de faire tout ça, ça va changer :).

01 août 2007

S'équiper pour la rentrée, selon La Marâtre

Aaaaaaahhh, la rentrée.

Il reste trois semaines et demie avant la rentrée.

Pour les parents commence la course aux achats.
Avec la permission de La Marâtre, je reproduis ici son billet sur comment bien équiper les enfants à la rentrée, billet que j'entérine d'un bout à l'autre. Disons qu'elle m'enlève les mots (maux) de la bouche

Je suis contente qu'on en parle. Ça pourrait être bien utile pour bien des parents, s'il y en a qui se cachent parmi mes lecteurs, et les éclairer.

Allez aussi voir la discussion sur le lien original ;).
Aaaaaaaah et aussi, allez voir le prof masqué pour voir et participer à la discussion sur le coût de tout le bataclan.




Voici : comment acheter le matériel scolaire de votre enfant de façon intelligente.


1. Les sacros-saints cartables.


a) Le plus important est de respecter le format demandé. Les bureaux ou cases de vos enfants ont un espace de rangement limité. Si vous ne voulez pas que votre enfant soit le petit bordélique de la classe parce que ses affaires entrent jamais, allez-y... mais sinon, pitié, respectez le tout. Surtout que je ne vois pas ce que votre enfant pourra faire d'un cartable de 3 pouces lorsqu'on en demande un d'un pouce...

b) N'essayez pas de culpabiliser votre enfant qui vous ramène un cartable démolli à la fin des classes (quand il les rapporte). Trimballer pendant 1 an un cartable, dans des conditions difficiles (lire : sac à dos sous la pluie, la neige, trimballer dans les mains dehors sous des températures difficiles, vivre sous une paire de bottes dans le casier, rencontrer la banane-collation de ya 2 mois) et vous me direz si vous comptez le réutiliser. Et rappelez-vous votre enfance. On faisait tout pour que ce soit brisé à la fin de l'année pour être sûr d'en avoir des neufs en commencant l'année suivante.

c) Par conséquent, un cartable ordinaire, le moins cher possible, sans velcro (le bruit va me rendre folle... c'est un outil dangereux avec lequel votre enfant jouera et se méritera une conséquence, pensez-y!), car il ne faut pas y mettre trop de sous. Pensez-y! Et ça coûte cher pour rien.

d) Si on demande un duo-tang avec ou sans attaches, d'une certaine couleur, c'est pas sans raison. Quand on va demander : sortez le duo-tang pochette rouge et que votre gamin a un cartable bleu, imaginez le bordel, surtout chez les touts-petits. Achetez ce qui est demandé.

e) Parlant de duo-tangs, arrêtez d'en acheter des cools aux motifs incroyables... Un duo-tang, ça coûte 17 sous ou 33 sous, dépendant s'il contient ou non une pochette. C'est suffisant et peu dispendieux. N'envoyez pas le double de ce que demande l'enseignante. Elle le mettra de côté au cas où, oubliera le tout...Gaspillage! (car non, je ne peux pas me rappeler de tout le matériel de 20 élèves...)



2. Les indispensables crayons


a) Vous pensez économiser en achetant vos crayons de bois HB chez Dollarama? Mauvaise idée. Ces crayons, tout comme ceux de couleurs, ont une mine sensible qui casse dès qu'il est échappé par terre. Personnellement, je n'ai jamais vu un enfant ne pas échapper son crayon au moins une fois dans la semaine. Alors, le crayon passe dans l'aiguisoir et non sur une feuille.

b) Les items qu'il est bon d'acheter au magasin 1$ sont les effaces blanches (pas les rouges... parfois, elles beurrent plus qu'elles n'effacent), et vous garderez les surplus à la maison, question d'avoir le matériel nécessaire à la maison et éviter de trimballer l'étui pour éviter 2a). Les règles y sont un bon achat, mais non les aiguise-crayons qui décollent dès qu'on les échappe. Les stylos y sont excellents (et durent même plus longtemps... pourquoi? mystère dollaramien!). Les mines HB pour crayons à mine vont très bien aussi. Achetez dans ce genre de magasin des choses de ce genre. Attention, les duo-tangs y sont parfois plus chers...

c) Pour les crayons de couleur, par expérience, les Laurentiens coutent moins cher et sont de meilleure qualité. Pour les crayons feutres, il importe d'acheter de vraies bons crayons lavables, puisque vos trésors ont la facheuse habitude d'écrire sur les tables (accidentellement en dépassant ou par besoin de passer le temps parfois...).



3. Les lieux sacrés du magasinage


a) Évitez soigneusement les papeteries et autres endroits spécialisés. Vous équipez un enfant, non un cadre d'une grande entreprise. Zellers, Dollarama, Wal-Mart, K-Mart, Canadian Tire, Rossy sont autant d'endroits pour trouver des aubaines. Utilisez les papeteries pour acheter les cahiers d'exercice uniquement.

b) Naturellement, ne faites pas 20 magasins, vous allez virer fous, avec raison et détester la rentrée scolaire. Dollarama et un géant des grandes surfaces suffisent. Souvent, les épiceries ont un rayon scolaire. Passez y faire un tour en faisant l'épicerie, d'une pierre deux coups. Il arrive régulièrement que les prix y soient excellents. Mais ne vous fiez pas sur le sujet, des mauvaises surprises peuvent vous attendre. Allez voir et évaluez! Si vous le faites alors que vous avez à vous y rendre pour d'autres commissions, ce sera plus facile. Les écoles fournissent en général les listes en juin...



4. Autres matériels


a) Le sac à dos. Si vous voulez que votre jeune l'utilise plus d'un an, pensez à éviter des sacs trop "thématiques". Qui vous dit que votre fillette de 2e année voudra encore de son sac Barbie pour la 3e?? Qui vous dit que Dora sera encore cool en 1ere année? Qui vous dit que Bob bricoleur ne sera pas out en 2e année? NEUTRE. Pensez neutre!

b) Idem pour la boîte à crayons. À moins que l'école ne l'exige, achetez des étuis en tissus avec fermeture éclair. Les boîtes dures tombent et se cassent. Les velcros usent et si l'étui est trop plein ne ferment plus. Pensez encore une fois à NEUTRE.



5. Autres recommandations.


a) Concernant le matériel supplémentaire. Parfois, l'enseignante demandera 10 crayons HB. Ça ne venait qu'en paquet de 20. Gardez les 10 autres à la maison, avec tout ce qui est en double. Parfait pour les devoirs. Et votre enfant n'aura pas à apporter son étui chaque soir et risquer de l'oublier à l'école ou à la maison. De plus, vous n'aurez pas à courir au magasin un lundi soir chercher ce qui sera périmé, vous aurez une banque à la maison.

b) Fournissez le matériel exigé, suivez la liste. Si vous ne le pouvez pas, car vous n'avez pas trouvé ou encore que les sous vous manquent, parlez-en à l'enseignante via un discret mot dans l'agenda ou sur un papier. Personne ne vérifiera la marque des crayons. Mais assurez-vous que ce matériel sera efficace pour l'année.

c) Votre enfant DOIT avoir son matériel la première journée. Tout d'abord parce que les premiers jours sont l'occasion que votre enfant aura pour placer ses choses. Vous ne voudriez pas lui faire perdre une récré? Car personnellement, je ne donnerai pas de temps de classe à un enfant non préparé, même si je sais que c'est la faute du parent. Aussi, pour qu'il se sente pareil aux autres. Et c'est gênant pour un enfant de se faire dire devant tout le monde : où est ton duo tang rouge? ah! t'en as pas... apporte ton agenda, on va l'écrire à papa et maman qu'il t'en faut un demain.

d) oh, et ce dernier point semble simple mais n'est jamais appliqué. IDENTIFIEZ TOUT! Même chaque crayon. C'est bien beau identifier la boîte. Mais comment savoir à qui il est ce crayon par terre? Ça évite des chicanes et bien des problèmes.

Bonne rentrée...


Je rajouterais que, pour le point 5.c), ce n'est pas pour rien que certains enseignants demandent d'avoir tout ce que vous croyez être "bien trop!" pour l'école. Premièrement, comme La marâtre le dit, le matériel sert à certains usages ou routines ou activités spécifiques et est demandé de manière à simplifier la vie de tout le monde.

Deuxièmement, plusieurs préfèrent souvent avoir les deux colles, 20 crayons, 4 cahiers de trop et 2 gommes à effacer dans notre "réserve" même s'il en faut en moyyenne la moitié moins pour un usage normal. Pourquoi? Tout d'abord, parce que les enfants ont chacun leur manière d'user "normalement" leur matériel. Ensuite, imaginez qu'à 20-25-30 élèves, nous devions écrire pour 10 d'entre eux "Il/elle a besoin de sa 2e colle, svp me la faire parvenir". Dans mon cas, pour que ça roule, j'organise un petit magasin, bien rangé (sac Ziploc), identifié et pas "trop accessible pour éviter les abus.

Oui, je sais, certains parents aiment mieux gérer les réserves eux-mêmes, je comprends, et devant ces cas-là je gère cas par cas avec quelques explications. Cela crée plus de problèmes qu'autre chose. Nous n'évaluons pas quotidiennement l'état des effets des enfants, ni les pertes, alors quand le matériel est déficient dès le matin où il est nécessaire, ouch! Par contre, oui, il faut redemander à ravoir le reste à la fin d'année (si reste il y a), et j'espère que les profs s'arrangent pour tout redonner, en tout cas moi je m'arrange :).

28 juillet 2007

Messages des tagués! (MÀJ 20 août)

Avec la tague que j'ai donnée aux autres profs, je trouve intéressant de faire un message pour rassembler les liens menant vers les réponses des enseignants qui ont répondu. Merci à tous, je ne pensais pas avoir autant de personnes qui accepteraient la tague; vos réponses sont toutes intéressantes et nous permettent de vous connaître un peu plus. C'est une très bonne question n'est-ce pas?

Voici donc les réponses de...

Magrah
Enidan
Catherine
Un autre prof
La marâtre
Prof Masqué
Souimi
Hortensia
Ness

Je mettrai à jour dès que d'autres profs m'annonceront avoir pris et fait la tague :).

26 juillet 2007

Un ptit secret dans l'oreille

Imaginez-vous donc qu'hier je me suis fait cruiser.

Oui oui, moi, la ptite Dobby, me suis fait cruiser.

Et rapide à part de ça.

Ii était déjà rendu à me chuchoter des secrets dans l'oreille.

Sauf qu'ils me l'ont dit à l'école, la proximité peut être dangereuse.

À cause de lui, j'ai dû aller à l'urgence, le salaud!

Il m'a trop titillé dans l'oreille!!!

Voilà son nom, je le dénonce pour que plus jamais personne ne se fasse pogner!


...


Bebite dit le Moustik!

Bien oui! Hier, vers 19h30, un moustique est entré dans mon oreille. J'ai paniqué un peu, mais finalement me suis dit que les probabilités étaient infimes. Or, ça a commencé à me pincer, à me chatouiller, et finalement j'au senti un liquide chaud me couler dans l'oreille. En mettant le doigt, j'ai réalisé que c'était du sang.

Info-Santé me dit, oups vu que ça a saigné on peu pas essayer de le déloger, faut aller à une clinique. UNE seule clinique d'ouverte. j'appelle, et la gentille secrétaire me dit qu'il n'y a pas de médecin. Grrr. Vaut la peine d'être ouvert!!! Finalement, je me suis ramassée à l'hôpital pour me faire regarder le canal auditif. 4h30 d'attente pour qu'en 2 minutes le médecin me dise que l'insecte n'était plus là, mais qu'effectivement il voyait des traces de sang.

Je dis que la bebite a pris son snack, mais n'a pas pu sortir, a éclaté en voulant forcer le passage. Ben bon pour toi, écoeurante!

Et maintenant, devinez ce que je chante?

Comme grand-papa Bi: SAAAAAAAAAMMM PPIIIIQQQUEEEE!!!

25 juillet 2007

Pourquoi je suis devenue prof... (tague)

Voilà le billet pour répondre à la question que Jonh se posait. Évidemment, ces raisons et ce vécu sont miens, et ce ne sont pas tous les profs qui le sont devenu ainsi.

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Quand j'étais petite, je voulais devenir vétérinaire, comme plusieurs enfants je crois. On aime tous nos animaux de compagnie et on voudrait les soigner. C'est ce que je voulais faire... jusqu'à ce que je réalise qu'il fallait les opérer, donc les faire saigner.

Exit le vétérinaire alors.

Je n'ai toutefois pas eu à me casser la tête bien longtemps pour trouver ce que je voulais faire dans la vie. En effet, c'est à peu près à ce moment-là que j'ai fait mon entrée à la maternelle. Je ne peux pas dire exactement quand exactement l'idée m'est venue durant l'année, mais je peux dire pourquoi par contre. C'est la faute à Janine, mon enseignante.

Pourtant, la grosse majorité des élèves se rappelleront toujours leur enseignante de maternelle. Pourquoi m'a-t-elle marqué plus que d'autres? Probablement parce qu'elle a atteint en moi des fibres que je ne connaissais pas encore, des fibres que j'ai utilisées dans ma vie, oui, mais que j'ai découvertes seulement que tard, quelque part après un certain stage...

C'est spécial, à bien y penser. À cause d'elle, et de tous les beaux souvenirs de la maternelle que j'ai conservés, j'ai envie d'enseigner à des ptits poux de 5 ans pour leur donner la même chose que j'ai reçu. J'ai envie qu'ils se rappellent leurs activités spéciales, comme moi je me rappelle le calendrier avec nos oeuvres d'art à l'intérieur, le plaisir de pouvoir jouer aux marionnettes dans le mini local de rangement qui servait aussi de bureau à Janine, le plaisir que j'avais de jouer avec les gros blocs de bois massif, le plaisir de fêter mon anniversaire en classe, etc. Être celle qui les marquerait et qui leur ferait aimer l'école à tout jamais ou, à tout le moins, pour aussi longtemps que les souvenirs leur resteraient en tête.

Je suis restée en contact quelque temps avec elle, même lorsqu'elle a changé d'école. J'ai tout conservé, les petits cadeaux et les cartes de notre correspondance. Cela a aidé à conserver cette envie et à l'idéaliser, je crois. Depuis, on s'est perdues de vue. Par je ne sais quel moyen, elle a su que je suis devenue enseignante. J'ai su dernièrement elle était ou avait été malade, amis je n,ai plus de nouvelles. Je la conserve cependant dans mon coeur, surtout depuis deux ans, car j'ai eu le plaisir d'enseigner dans ce qui était autrefois "notre" classe.

Est-ce que j'ai toujours voulu être enseignante de maternelle? Je dirais presque. En 4e année, je voulais devenir enseignante de français. Puis, cet amour de la langue s'est transformé en amour des langues: je voulais devenir prof d'anglais, et de langues. Mon amour de la musique m'a fait penser à devenir enseignante de musique, mais vite j'ai trouvé que je serais un imposteur, car je n'avais pas le quart de la persévérance de tous ceux qui apprenaient le piano comme moi, mais qui faisaient diablement plus et mieux que moi. L'enseignement des arts plastiques m'a aussi tenté, mais vite je me suis rendue à l'évidence: le seul endroit où je pourrais utiliser tous mes talents et surtout faire place à tous mes amours serait la maternelle.

Retour au bercail quoi!

Je disais que j'avais utilisé les "fibres" et les envies d'enseigner avant de vraiment bien les connaître. En effet, d'aussi loin que je me souvienne, l'école a toujours teinté mes actions et mon quotidien. Je jouais aux Barbies, et je leur faisais donner des cours, je leur fabriquais des manuels d'étude. Avec mes amis, un de mes jeux préférés était jouer à l'école. J'ai choisi comme responsabilité d'être surveillante des premières années quand j'étais en sixième. J'ai fait un "mini stage" avec la collègue de ma prof de maternelle pour mon cours de choix de carrière. J'ai fait partie d'une chorale et, en tant que la "plus vieille" des enfants j'étais celle qui faisait la discipline et la surveillance. Et, finalement, j'ai fait du bénévolat à chacune de mes "vacances" de cégep, hiver et été, dans la classe de cette même collègue.

Donc, voilà. Consciemment ou non, j'ai toujours voulu être enseignante. C'était imprégné en moi, et je l'avais encore plus imprégné en moi par ce que j'en utilisais. Tellement, que je croyais que c'était toute ma vie et que mon être en dépendait. Imaginez le soulagement quand j'ai été acceptée au bac, et que j'ai réussi mes trois premiers stages sans problème et surtout sans découvrir que le métier n'était pas pour moi. Par contre, le jour où j'ai affronté mon pire cauchemar, mon enfer, ai-je besoin de vous dire que la remise en question a été pire que tout? Tout ce qui faisait le coeur de ma vie pouvait prendre le bord aussi sec... Mais, à force de réfléchir, j'ai découvert que l'enseignement faisait oui partie de ma vie, de mes forces, mais ne définissait pas ce que j'étais et n'était pas moi. J'ai découvert que ça faisait partie de moi, point.

Bref, à cause de mon enseignante de maternelle, j'ai voulu le devenir, à cause de moi, je le suis devenue, et, à cause de moi, je suis tout court.
Je suis moi ET j'enseigne.
Et j'aime ça au plus haut point enseigner. Pas plus que tout au monde comme je croyais avant, car dans mon cheminement et ma vie, j'ai découvert qu'il y avait plus que cela et qu'il y aura, dans ma vie bien d'autres choses.
Je ne suis pas qu'enseignante.

P.S.: Merci Janine ;)

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Je serais curieuse de savoir ce que les autres profs de la blogosphère ont eu, de leur côté, comme raisons pour devenir enseignants. Allez, je vous tague tous autant que vous êtes! POOOUUURRQQUOOII?!?!?! hihihi :)

21 juillet 2007

Burger juteux aux touskis de légumes

Pour faire des burgers de touskis de légumes, il vous faut:


Ingrédients:

  • De la viande hachée, celle que vous voulez (boeuf, veau, porc, dinde, poulet, limite ça pourrait se faire avec du poisson émietté, et même du tofu ferme pourquoi pas!).


  • Vos "touskireste" de légumes: champignons, céleri, poivron, carotte râpée, zucchini, maïs (pourquoi pas, jamais essayé, mais ça doit être bon!), etc.
    Je vous recommande de vous limiter à quatre légumes, et de râper les durs à cuire comme les carottes. *****


  • Oignon haché (un petit, ou un demi moyen, ou un quart de gros... enfin, vous voyez la dose habituelle.).


  • Une bonne poignée de tomates séchées (pas des vraies, sinon c'est trop d'eau...).


  • Une poignée de bacon émietté (DU VRAI, là, mais ne faites pas un spécial pour en faire cuire, ça se vend en sac sous vide refermable, ou autrement. PAS du simili piiiitiiiééééé, si vous ne voyez que ça laissez tomber, c'est du vrai ou rien!).


  • Fromage râpé (les fromages suisses, mélanges italiano, cheddar fort ou mi-fort donnent plus de goût. Bref, allez-y avec votre mélange râpé préféré qui ne s'étirera pas jusqu'à demain!), environ 1/2 tasse par livre de viande).


  • Un oeuf.


  • Chapelure (assez pour lier le tout. Je vous dirais allez-y 1/4 de tasse à la fois; plus facile de doser...)


  • Épices au goût (fines herbes fraîches, congelées ou séchées, genre persil et origan, tabasco, poudre d'ail ou ail, poivre de cayenne, allez-y comme vous le sentez!).


  • Poivre et sel au goût.



*****Si vous remarquez, je n'ai pas mis de mesures pour les légumes. Il y en a, car la recette initiale en avait, mais je ne les suis jamais. De toute manière, je ne me rappelle plus la recette ni d'où elle vient (Recettes.qc.ca ou Métro.ca, ce sont mes deux bibles) mais je sais que je l'ai modifiée.
Je dirais qu'avec ENVIRON 1/4 de tasse de chaque légume (et tout dépendant de ce qui vous en reste), plus 1/4 de tomates séchées et 1/4 d'oignon, ça devrait faire l'affaire PAR LIVRE DE VIANDE.
Dans le fond, faut y aller à l'oeil, pour avoir un rapport où il y a plus de viande (un tiers légume deux tiers de viande).


Préparation:

Vous mélangez le tout ensemble, la chapelure vous dosez pour que ça se lie bien ensemble.

Faites vos boulettes comme d'habitude, sûrement que ça en fera plus qu'à l'habitude, mais pas grave, il en restera pour des lunchs ou des repas style "hamburger steak" ou "boulette de viande accompagnée".

Cuisez sur votre grill ou votre BBQ, ou dans une poêle style grill, ou dans un poelon tout court :D.

Enfin, dégustez! Selon deux amies avec qui j'ai fait un souper de fille, elles ne verront plus les burgers de la même façon maintenant, elles ont adoré!!!

18 juillet 2007

Le répondeur de mon école

Drrrrrrrrrrrrrrrrrrriiinnnnnggggg!!!



Bonjour!

Vous avez rejoint le service de réponse automatisé de l'école de votre enfant.

Dans le but de mieux répondre à vos besoins et de vous permettre de parler à la bonne personne, veuillez écouter le menu suivant avant de faire votre sélection :

Pour mentir au sujet de l'absence de votre enfant, faites le 1.

Pour excuser le fait que votre enfant n'a pas fait son devoir, faites le 2.

Pour vous plaindre de ce que nous faisons, faites le 3.

Pour demander la démission d'un professeur, faites le 4.

Pour demander pourquoi vous n'avez pas reçu les documents qui étaient déjà inclus dans votre lettre de convocation ainsi que dans les précédents bulletins qui vous ont été postés, faites le 5.

Si vous voulez que nous élevions votre enfant, faites le 6.

Pour demander que votre enfant change d'enseignante pour la troisième fois cette année, faites le 7.

Pour vous plaindre du transport scolaire, faites le 8.

Pour vous plaindre de la cafétéria, faites le 9.

Si vous réalisez que vous êtes dans le vrai monde, et que votre enfant doit être responsable de ses actions, de ses travaux en classe et à la maison, et que ce n'est pas la faute de l'enseignant(e) de votre enfant s'il ne fournit pas d'effort... Veuillez raccrocher et passez une belle journée!


Je la trouve bonne lol.

C'est un fait (ou des faits, selon Ptit Rien!)

Bon, j'ai pas d'idée, mais le dernier message de Ptit Rien m'inspire.

Travailler sur son terrain, à placer des dalles de ciment pour faire des trottoirs, ça a l'air de rien, mais ça te raccourcit le derrière de cuisse! J'ai tellement forcé, je me suis tellement pliée en deux et tellement accroupie que présentement on dirait que le derrière de mes cuisses est rendu 2 fois plus court que le devant. Çaaaaaa tiiiirre dans les muscles, et ça, à n'importe quel mouvement de ma part!

M'en revenant de m'entraîner, j'avais devant moi une fille qui, si elle avait l'air habillé du devant, avait l'air tout nu du derrière. Et ce n'est pas peu dire, étant donné que son jeans taille basse lui laissait voir la craque de fesse et lui faisait un bourrelet de son dessus de fesses. En plus, le dos son top ressemblait à un "Itsy bitsy polka dotted bikini"! Franchement, elle aurait pu ne rien se mettre sur le dos et ça aurait fait pareil...

Travailler sur mon terrain, dans la fin de soirée, à arroser le gazon que je viens de semer autour du patio qui est terminé, ça a l'air de rien. Mais c'est à haut risque quand même: j'ai servi de chair à pâté pour tous les maringouins du coin... Çcccca ppppiiiqquee!!!!! Il y en a même un qui a pogné LE méga snack et il ne s'est pas gêné; il ne m'a pas manqué le salaud!

Un maringouin assoiffé qu'on écrase par inadvertance, pensant que ce n'est pas lui qui pique, mais un brin d'herbe, ça fait un méchant dégât les amis! À l'échelle, ça fait exactement le même type de dégât qu'une poche de sang d'Héma-Québec écrapoutie par une roue d'autobus.

Çaaa piiiique!!! On dirait que tous les maringouins se sont donné le mot pour piquer dans des zones très spécifiques, les deux soirs de suite, comme si le bar open se situait juste autour de mes chevilles, sur les cuisses près des genoux et sur les bras près des coudes.

Je ne sais pas quoi faire du restant de ma journée... Le temps est bête, je n’ai pas la forme physique pour transporter et défaire mes boîtes d'enseignante et faire le ménage de mon classeur. Je ne ferai rien, je crois bien, sauf me plaindre aux 5 minutes.

OUCH! ça tire quand je veux me gratter aux chevilles ou mettre de la calamine (aaaah soulagement temporaire)!!!

Mon Internet a pas planté lundi avec la méga-panne. Je ne comprends pas, d'habitude c'est ici que ça plante en premier, les techniciens de Bell Kénada me répondent toujours que "le service est opérationnel madame, c'est peut-être qu'il faut enlever votre routeur et vous connecter directement en faisant (insérer ici une procédure nunuche déjà faite par mon moi-même pour tester où ça coince)". Si je l'enlève le routeur (surtout que tu veux me ventre le tien, de la même compagnie que le mien, à plussssse cher pour rien finalement), je peux te le rentrer serré pour que la science t'infuse?

SAAAAAAAAAAAAMMMMM PIIIIIIIIICCCCCCCCC!

J'ai hâte de voir ma classe... Bon, d'accord, faut que je sache avant si effectivement je vais faire le deux jours ou si je vais pouvoir avoir un poste, mais d'une manière ou d'une autre, j'ai hâte de savoir avec quels élèves je vais travailler. La maternelle, c'est un lot de surprises et un feu roulant de nouveautés, comparé aux autres niveaux qui "voient venir" les élèves de l'an prochain pendant toute l'année en cours. Bien hâte de voir de quoi sera faite mon année.

OUCH! Mes lacets me font mal aux cuisses quand je les défais!!!

Je veux voir Hairspray et je veux danser comme le personnage principal dans les bandes-annonces!!! J'ai le déhanchement et le rythme, me manquent juste la chorégraphie, la scène et les danseurs autour.

OUCH!!! Mais pas aujourd'hui!!!

Gaga!!!

Bon ça y est, la madame est partie.

Sauf que là, je suis tombée sur mon presque fantasme.

Je fantasme sur les gars roux aux yeux bleus.

Bon, lui n'a pas les yeux bleus, mais c'est un détail. Il se reprend grandement sur la chevelure... wah mais quelle chevelure!!!! Belle, bouclée, abondante, tout pour vouloir m'y vautrer quoi! En plus, il porte une petite barbe rousse du genre négligemment pas faite depuis deux jours... agggrrr

Bon, d'accord, traitez-moi de folle, mais Chris Rankin, qui joue Percy dans Harry Potter, est en train de me rendre complètement gaga!



Gaga je vous dit! :D (bave sur le coin de la bouche)

16 juillet 2007

Help pour l'apparence de mon blogue

ENFIN!!! J'ai réussi à gosser dans le code du modèle de blogger pour justifier le texte et aligner mes colonnes selon mon image titre. Je suis toute contente, je jubile, j'ai défié le monstre ENFIN!!!

Enfin, il semble que j'ai réussi... mais pas partout! SNIF!!!

Sur mon ordinateur, tout semble bien égal dans mon Explorer 6. Mais, à jaser avec quelqu'un sur MSN, j'ai eu un imprime-écran qui me montre que mon image de titre est plus vers la droite, et dépasse donc tout. La personne ne se rappelle pas par contre si avant mes modifications l'image était décalée à droite déjà. Par contre, l'image et mes colonnes occupent la même espace et sont justifiées, comparativement à avant, comme je le voulais et que je le vois chez moi.

Bref, dans son Explorer 7, ce qui donne ceci:



Pourriez vous répondre à mes questions (les suivantes), ça va me donner une idée de quoi chercher exactement dans mes prochains gossages!

Dites-moi, de quoi ça a l'air par chez vous?
Et ça a l'air de ça dans quel navigateur exactement?
Est-ce que vous voyez les améliorations (colonnes qui fittent en grandeur avec l'image et texte justifié dans les colonnes)?
Est-ce qu'avant il y avait un décalage comme dnas l'image ci-dessus, ou autre chose, qui n'a pas vraiment changé avec les présents gossages?
Est-ce qu'il y a un autre problème qui est apparu?

;) Je sais bien que je ne pourrai pas tout régler, mais au moins, peut-être ça va être moins pire.

15 juillet 2007

Dis Harry, toi, vois-tu en 3D?

Hey oui, je suis allée le voir, en 3D, tel que prévu. Je vais tout d'abord en faire une critique, et ensuite vous parler du 3D et de ma mésaventure avec celui-ci.

Critique

J'ai beaucoup aimé le film pour les images, les effets spéciaux, la concordance avec les décors que j'avais dans la tête, les images des nouveaux personnages comme Dolores "la douloureuse" Umbridge (Ombrage), pour Voldemort en pleine puissance, pour voir les batailles. Pour l'expérience visuelle, ça vaut amplement la peine d'aller le voir sur grand écran.

Par contre, j'ai passé beaucoup de temps, dans le film, à faire des parallèles avec le livre que j'avais, à mon grand malheur je crois, relu avant de voir le film. Plus jamais je ne le ferai, c'est trop décevant de ce côté-là. Je comprends que des détails comme le portrait de la mère de Sirius ou les cerveaux attaquant Ron ne pouvaient être conservés dans un film de 2h30. Toutefois, je n'ai pas aimé que plusieurs soient totalement exclus et que certains autres soient transformés pour mettre le plus possible de chose dans le même événement, quitte à attribuer à certains personnages des événements qui n'étaient pas les leurs. Allez le voir, vous allez comprendre, je ne veux pas tout dévoiler.

Je déplore le fait que la prophétie ait été amputée d'un grand bout, celui concernant Neville. Mais, étant donné que JK Rowling supervise et insiste pour que les détails vraiment importants ne soient pas trop touchés afin de ne pas nuit au reste de l'épopée, je me dis que c'est probablement quelque chose à évaluer dans les prédictions à faire sur ce que contiendra le numéro 7.

Quand même, je suis bien contente de ce qu'ils ont gardé ou légèrement modifié pour conserver la ligne dramatique. Le film roule bien. Helena Bonham Carter fait une Bellatrix Lestrange absolument et "sexysensuellement folle à lier", convaincante à souhait en traitant Harry de "itsy bitsy baby Potter", avec la moue tremblotante qui va avec. Imelda Staunton est détestable à souhait. J'ai adoré la manière de traiter de l'incapacité de Voldemort de tolérer Harry ou d'être dans son corps, avec les flash-back à la legilimens et le message d'amour qui passait dedans. Et, si vous remarquez bien, on voit Genny tiquer quand Harry en pince pour Cho. Ça fera sourire les mordus, ça!

Je donne un gros 8 sur 10. Beau film, quelques déceptions, mais aussi beaucoup de bien. Et allez voir la critique de Ptite Frisée.


Vive le 3D!?!

Un gros 13,95$ par billet pour voir s'afficher, une trentaine de minutes avant la fin, juste au moment où l'AD entre dans le département des mystères, de grosses lunettes vertes dans le bas de l'écran. Signal ultime attendu par la salle bondée pour mettre les lunettes pour vision 3D. Juste en passant, lesdites lunettes sont plus jolies que dans le temps où, avec mon école primaire, nous étions allés voir le premier film en 3D jamais vu à Montréal au IMAX du Vieux-Port. Bref, on sait qu'on n'a pas l'air trop cave à l'allure. En plus, pour une fois, elles tenaient sur mon nez; mon nez est très petit, pas très logeable et déjà arbore une paire de lunettes pour myope invétérée.

Est-ce que j'ai aimé? Oui, malgré tout. Pourquoi malgré tout? Lisez ce qui suit.

À la suite du visionnement, j'ai compris ce que voulait dire un article sur l'amblyopie que j'ai lu sur Internet il y a quelques années (je suis amblyope d'un oeil). Qu'est-ce que c'est, l'amblyopie? En gros, on appelle ça l'oeil paresseux: à cause de strabisme, d'astigmatisme ou autre défaut visuel, l'oeil a de la difficulté à focuser. Résultat: le cerveau le "déconnecte" sur le réseau principal puisque les informations qu'il reçoit sont hors focus et n'en tient compte qu'au même titre qu'une vision périphérique. J'avais lu que les amblyopes ne perçoivent pas vraiment le tridimensionnel; ils ne percevaient pas la profondeur et ont de la difficulté à évaluer les distances. Ils croient voir, mais dans le fond ils ne se sont habitués qu'à compenser cérébralement pour la dimension perdue. Le tout, si je me rappelle, serait dû au fait que le cerveau, en neutralisant l'image floue, ne peut pas en faire l'amalgame et l'analyse nécessaires à la vision 3D.

Je ne le croyais pas vraiment. Bon, d'accord je suis incapable de voir qui que ce soit dans les images marbrées d'où on devrait voir surgir un dessin en 3D. Je me disais que ce n'était que pour les dessins, pas pour la vraie vie. Mais, maintenant que j'ai vu Harry en 3D, j'ai compris vendredi soir que je fais bel et bien partie de la grande famille de ceusses qui ne voient pas en 3D.

En gros, ça veut dire que dans les 20 minutes qu'a duré la partie 3D, j'ai perçu une différence de profondeur dans tout ce qui était "éloigné" dans la dimension ou plus rapidement montré. Par contre, pour tout ce qui était en premier plan ou pas très loin derrière, je ne percevais que deux dimensions. J'ai vu la différence en enlevant les lunettes. Sans lunettes, l'image est triple, de par le fonctionnement des lentilles de tournage 3D. Avec les lunettes, deux des dédoublements étaient rendus invisibles, mais pas la troisième image, celle qui devrait être perçue par mon oeil amblyope. Donc, puisque la différence était infime dans les objets plus éloignés ou qu'avec un défilement plus rapide je n'avais pas le temps de voir ce que je ne voyais pas, mon cerveau, habitué à compenser pour mon oeil, me faisait croire au 3D.

Un peu fatigant donc pour l'oeil, mais vu que l'effet était quand même mieux en général que le bon vieil écran 2D, et que j'ai pu apprendre une leçon de tout ça, ça a valu le 3 ou 4 dollars de plus sur le billet. En tout cas, c'est moins cher qu'une visite chez l'ophtalmologiste! Sincèrement, j'ai aimé. Les images que je réussissais à percevoir me donnaient l'impression d'être à l'intérieur même des lieux. Elles me donnaient la tentation, si j'avais pu le faire sans avoir l'air nouille comme les personnages de cette scène du film "Suzie Frisettes" où ils regardent tous un film 3D en évitant à l'unisson ce qu'ils voient, de toucher ce que je voyais en tendant le bras. Huuuuum... toucher la barbe de Dumbledore, quel fantasme!

J'ai quand même un avis sans problème visuel pour vous sur la version 3D. Selon mon père, homme de peux de mots, c'était assez hallucinant l'effet. Je vous le recommande fortement, donc, au Paramount au centre-ville. En tout cas, moi, malgré tout, j'irais de nouveau voir un film en 3d, juste pour le plaisir :).