17 janvier 2010

Petites nouvelles

Fais longtemps, je sais ;)

Ma classe? Adorable. Ils étaient 16 sur la liste. Un ne s'est jamais présenté. Un autre est disparu dans la brume, et c'est le système informatique qui nous a appris où il était rendu. Finalement, juste avant le premier bulletin, un a déménagé; c'était le seul "cas de comportement", le plus adorable des "cas"; je dis adorable, car le défi était là, mais il était tellement motivé que c'était agréable de travailler avec lui. J'ai maintenant 13 élèves, motivés, curieux et souvent très éveillés. N'est-ce pas qu'ils sont adorables mes élèves, Jess?

Je suis occupée oui. J'ai plusieurs réunions (vive les comités, ça vient avec le 100% de tâche, hihi), des catéchèses, du matériel et de l'organisation de classe. Ça explique en partie la longue absence. Ajoutons à ça que le soir je suis beaucoup sur MSN, sur Twitter (hey oui j'ai succombé), sur le Web pour me divertir. L'envie d'écrire un blogue est alors diluée dans l'instantané des communications, mais j'ai quand même débuté quelques billets, sans les terminer. J'ai aussi eux quelques occasions de faire la fête, et j'en ai profité.

Je m'enlignais pour vous donner des nouvelles plus tôt.

Sauf que... toute cette histoire d'il y a deux ans entre mes parents a pété de nouveau, en novembre. Sous un nouveau jour, plus du tout le même qu'à l'époque. Nouvel éclairage, nouvelles affirmations, nouveaux faits, plus du tout la même histoire. Mon père est en dépression et ce n'est pas d'hier... Beaucoup d'ajustements depuis novembre, de déceptions, de questionnement, d'émotions. Trop long à expliquer, mais ça ne remonte plus à ma naissance comme le disait mon père, il n'y a pas eu de pots recollés à cause de moi. Au moins ça. Ça a fait mal ces affirmations, ça fait encore mal, mais si ce n'est plus ça... au moins ça. Je vous l'ai dit: compliqué. Et je survis là-dedans. Ça va mieux maintenant, mais je survis encore sur certains aspects.

Par chance, j'ai ma classe, mes collègues, mon école. 8h par jour de bonheur, de "certitudes", de "stabilité", d'aventure, d'événements heureux. Dormir avec ma classe à l'école avant Noël a été magique et source de beaux souvenirs (et de fatigue, mais pas grave!). Mon travail est un peu mon moyen de survie. Je m'arrange aussi pour me gâter et me reposer. Et je discute avec des amies, j'essaie de ne rien garder en dedans quand du nouveau survient. Juste qu'après, je ne file plus pour parler ou écrire.

Donc voilà. Ce n'est pas que je n'ai pas des choses à vous raconter, juste que je n'ai tout d'abord pas eu le temps, puis perdu l'envie.

Mais... avec les étoiles que le souvenir de notre dodo à l'école m'amène dans les yeux, faudrait bien que je vous fasse partager l'expérience. Je n'ose pas promettre par contre. On verra.