04 février 2012

J'ai peur qu'on le perde...

Mon Ti-Poqué.

Après avoir été en placement temporaire pour des raisons évidemment hors de son contrôle, il nous est revenu. Heureux de revenir après 3 semaines. Le câlin qu'il nous a fait en disait long, bien plus long que ses trois pommes.

Quand hier il ne s'est pas présenté à l'école, je me suis inquiétée. Et j'espérais qu'il ne soit que malade. Malheureusement, c'est à cause de la situation familiale terriblement instable qu'il était encore absent. Placement; un jour, peut-être deux, peut-être plus.

J'aimerais donc que les événements arrêtent de débouler pour qu'il puisse atteindre une certaine stabilité, que je puisse travailler avec lui sur tous ces petits accrocs à sa personnalité tricotée tout croche, mais qui est tellement belle quand on s'y attarde un brin. Je sais bien que pour le moment, ce n'est pas possible, et que je dois faire avec.

Et en même tant que j'ai peur de le perdre, j'aurais envie de le perdre pour de bon, mais seulement pour un placement qui lui assurerait tout ce que je lui souhaite, en attendant (espérant) que la situation familiale se replace.

J'ai peur qu'on le perde physiquement, mais dans le fond, j'ai surtout peur qu'on le perde tout court, psychologiquement, dans le dédale des problèmes, de l'instabilité, des placements, des difficultés, alouette.

Je pense que je vais m'en souvenir longtemps de Ti-Poqué.
Je dirais même toujours. Quoi qu'il arrive.