30 mai 2007

Braillarde...

Bon ça y est, j'ai fait ma braillarde ce soir!

C'était le spectacle des enfants du service de garde de mon école. Tous des numéros de danse. Madame Dobby a pleuré comme une madeleine quand les ti-pous ont fait leur prestation endiablée, tellement ils étaient beaux, rythmés, contents et fiers d''eux! En fait, j'ai pleuré à chaque numéro, surtout à celui des grands qui ont fait un medley des films de danse haut en couleur et tellement nostalgique. Essayez de ne pas pleurer en pensant à Bébé... hihi.

Mais, j'ai pleuré encore plus que d'habitude.Bon je suis déjà braillarde quand je vois des spectacles où on sent l'énergie qui y a été mis pour le monter, mais là, c'était plus. Et ça m'a frappé. J'étais dans mon coin et je pleurais pour ce que je pense être une dernière fois. C'est fort probablement ma dernière année avant un petit bout dans cette école et à voir tous ces élèves-là...

L'an passé, j'étais déchirée de ne pas revenir si je trouvais un poste pour l'année. Finalement, et je sais très bien que c'est le destin qui me l'a offert sur un plateau d'argent, j'ai pu avoir encore une fois ce poste de deux jours. En septembre, idem, il n'y avait rien pour moi, rien qui ne me tendait les bras. En fin octobre, par contre, on m'a offert quelque chose; j'ai refusé un poste à temps plein parce que j'étais bien partie et tellement impliquée dans mes deux jours. Tous ces événements ont fait en sorte que j'ai savouré et mis la gomme dans toutes les journées où je venais à mon école, pour une fois que j'avais ce genre de stabilité de tâche malgré tout.

Alors,... là... maintenant... je suis encore plus déchirée.

Même si j'ai tellement envie d'avoir une classe à moi pour mettre en oeuvre tout ce que j'ai acquis depuis deux ans, retrouver les points forts d'être à l'année dans une classe, ça me rentre dedans. Ça va me manquer quoi, l'énergie, l'accueil, l'atmosphère, les Madame Dobby à tour de bras, les collègues, le team teaching avec cette collègue que je remplace. Bon sang ce que je l'apprécie cette collègue, qui m'a laissé toute la place possible et impossible, qui m'a laissé être sa moitié professionnelle!!! Et, pour ne pas aider, mes collègues veulent me garder, ma direction soupire aussi, les autres écoles vont s'ennuyer de mes services, tout le monde espère pouvoir me retrouver.

J'aimerais aussi. Il y a un fol espoir, un petit espoir, que je puisse revenir. Espoir très fou, vraiment fou, qui tient à une différence de 8 postes et une liste prioritaire à connaître. Mais je sais qu'il y a bien des intéressés avant moi. Fol espoir que je vous racontais il y a quelque temps, dans mes espérances...

Ça va maintenant, j'ai les yeux secs. Je vais goûter aux prochaines semaines comme jamais, en profiter au maximum, continuer à les vivre très intensément.

27 mai 2007

Septembre en mai et juin...

Non, non, ne regardez pas le temps qu'il fait. Je ne veux pas parler des arbres qui seraient tout à coup en train de perdre leurs feuilles ou de pluies abondantes.

Je parle plutôt de ce phénomène qui survient immanquablement en mai et juin. Je l'appelle amoureusement mon "septembre" en mai-juin. En effet, quand vient le mois de mai, les bourgeons, le beau temps et la fin proche des efforts, les classes se mettent en mode septembre. Malgré la connaissance de la routine depuis 8 mois et demi, malgré la connaissance des conséquences et des règles de vie, les élèves affichent des comportements qu'on ne voyait qu'en septembre. Être négative, j'appellerais ça de la régression. Bon, en fait, j'appelle généralement ça de la régression, vu qu'on dirait que les élèves rajeunissent dans leurs attitudes d'un an, ou même plus souvent (entre 12 ans et 12 mois, des fois il n'y a qu'un pas et on mettrait la couche et donnerait le biberon... pas fine han?).

Mais aujourd'hui, j'ai décidé d'être full réforme et super positive. Au lieu d'appeler cela une régression, j'appelerai cela une "activation inventive et adaptative de son potentiel ultérieur". Bien oui: j'ai beau dire qu'ils reviennent à des comportements et des attitudes de début d'année, en fait ce n'est pas tout à fait vrai. Avec toute l'expérience acquise depuis le début d'année, ils deviennent plus inventifs et nous sortent des nouveaux comportements jamais vus avant assaisonnés à la sauce septembre. Compliqué. M'enfin, je me comprends; et vous?

Plus sérieusement, c'est une situation normale, bien normale, mais gossante. Oui il y a le fait que la fatigue, la hâte, l'envie d'en finir au plus vite sont là. Ha là là... je vous dis ces petits et ces grands! S'ils savaient que nous aussi on a hâte, car forcer pour/ travailler/ encadrer/ stimuler/ enseigner/ soigner/ analyser/ évaluer 25 personnes, c'est essoufflant et drainant. Mais chuuuuuuuut, faut pas trop leur en dire, sinon ils vont suivre l'exemple, et c'est un cercle vicieux.

Mais il y a aussi en dessous de ça une sorte de remise à l'essai à la veille du départ des vacances, voir si on tient encore à eux, si on est encore là pour veiller au grain même si dans 2 mois ce sera la séparation. Une grosse marque d'affection quoi. Hum... dites, vous ne pourriez pas être moins "tough love" les tinamis? On a assez travaillé pour gommer tout ce "septembrisme" pour ne pas avoir à faire un blitz aux mois de mai et juin! Too late alligators for that!!! Vous êtes déjà pris au piège, on vous aime pis vous nous aimez!

Allez, je m'en vais rêver à mon Balconville en attendant l'appel qui me lancera dans l'arène demain!

23 mai 2007

Ptits bonheurs du jour

Bon allez, je fais ma suiveuse. Ptit Rien nous demandait quels étaient nos petits bonheurs du moment...

Aujourd'hui, il me semble que j'en ai eu plein de sourires.


  • J'ai fait une suppléance dans une 6e année aujourd'hui. Bon... qui dit 6e année à moins que 25 jours de la fin dit hormones dans le tapis et envie de foutre le camp du primaire à jamais dans le tapis aussi. Pourtant, j'ai eu une agréable journée. C'était la 2e fois que je les voyais, la première étant en début d'année. Je n'ai pas osé faire plein de niaiseries comme je suis capable d'en faire, mais par contre ils se sont vraiment bien comportés, à part un incident de dessins vulgaires au tableau découverts sur l'heure du midi. Franchement, ils ont été calmes, ils embarquaient à plein dans mon moyen privilégié de communication (écrire au tableau une phrase qui commence par quelque chose ressemblant à "lorsque le point final sera mis à cette phrase..." et contenant ce que je veux qu'ils fassent sous peine de représailles). Je leur ai lu le compliment que je leur faisais dans ma note au prof. Rare ça!


  • Toujours dans la suppléance, mon esprit vif m'a fait sourire, et bien rire aux dépens d'un élève. Avant le départ, je leur avais donné une petite période où ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient. En fait, m'étant trompée de 20 minutes sur l'heure de départ et pour me faire pardonner, je leur avais généreusement donné ce temps pour faire quelque chose d'autre. À un certain moment, j'avais vu un des élèves avec ses écouteurs super-format immanquables-rembourrés-style-DJ sur la tête et avec un lecteur MP3, mais je ne lui avais pas dit de le ranger tout de suite, car j'étais déjà sur une autre question. D'une chose à l'autre, j'avais oublié ça jusqu'à ce que je revois les mêmes écouteurs cette fois-ci sur les oreilles d'un autre élève. J'en profite donc pour dire à cet autre élève qu'il n'a pas le droit d'avoir cela à l'école, ce qui fait que le légitime propriétaire se pointe et me dit "Ouais, mais tu ne m'avais rien dit Madame Dobby tantôt quand tu m'as vu et que je l'écoutais".
    ... Oh mince, pour ne pas dire autre chose, je suis dedans jusqu'au coup, me dis-je. Quoi faire pour m'en sortir? Mon petit hamster va tellement vite que je sens que le pauvre petit va s'auto-incendier quand l'illumination précédent sa crémation me frappe. C'est alors que je sors mon air le plus étonné, mes yeux les plus ronds et ma voix la plus estomaquée et je lui dit: "Han, c'est vrai, mais je t'avais pas vu, merci de ton honnêteté". Lui, "blasté" comme on dit, me regarde et avec un petit sourire me dit "Oups, j'aurais pas dû le dire, je suis vraiment nono moi!". Je m'éclate de rire, et je lui donne 10 secondes pour aller le ranger. Ce qu'il a fait sans s'obstiner.


  • Plate la grève des autobus? Mettez-en! Il y a du monde bord en bord des wagons même à des heures où normalement il y a peu de personnes, et on est à veiller de faire comme en Amérique du Sud et d'en percher quelques-uns sur le toit pour en ramasser plus par voyage. Toutefois, il n'est pas dit que la situation ne peut pas être humoristique.
    Par exemple, dans l'autobus me ramenant aujourd'hui, une dame de 83 ans ne débarquait pas à son arrêt tant que les personnes qui entraient dans l'autobus n'avançaient pas à l'arrière. Elle restait dans les portes, et disait à tous, avec sa petite, mais convaincante, voix de s'en aller en arrière qu'il y avait de la place, alouette. Et dire que, dans les moments précédents, elle s'était fait pousser et s'était blessée aux deux genoux. Rien à son épreuve, et le pire, c'est qu'elle a eu plus d'influence que la chauffeuse!
    Puis, alors que j'attendais mon autre autobus dans mon quartier, un monsieur Italien, un vieil Italien, est venu s'asseoir à mes côtés en chantant des chansons que je devinais d'amour (un mot international ça, l'amore!). Je souris de l'entendre, appuyé sur sa canne alors qu'il prend place. Et il me regarde d'un air guilleret et me dit "Ah madémouazellé, moua zé tchante touyours pour lé béllé damé!" L'art de me faire encore plus sourire, vieux charmeur va, ça fait toujours plaisir à entendre! Il a continué à me chanter quelques lignes, puis m'a dit que si c'était de lui il enverrait les "soldié" (soldats) régler leur compte aux grévistes qui savent pas profiter de ce qu'ils ont et de la chance de travailler. Il termine son discours en me disant "Ah si yétais à la gouvernement-hé, yé arrangérais tout ça!!! Il fouaut uné homme dé fer, pas uné... uné... uné... homme dé patatés frités hé!!!" C'est encore plus mou qu'un homme de paille, ça!


  • Enfin, pour rajouter à cela, en arrivant chez moi je fais deux appels importants. D'un, j'appelle à mon centre de conditionnement physique. Étant donné la grève des transports, je ne peux pas aller m'entraîner sans prendre la chance de devoir traîner à des kilomètres de chez moi jusqu'à 23h. Puisqu’aucun centre n'est près de chez moi, si la grève dure plus de 2 semaines, ils vont repousser ma date de fin d'abonnement. Bon, on va espérer que ça ne dure pas plus longtemps, mais c'est quand même une bonne nouvelle au prix que je paye.

    Ensuite, j'ai appelé le service Dividendes de Bureau en Ptit pour faire rajouter ma salsifis de facture de 96$. La dame qui me parlait avait, ma foi, une voix... euphorique et euphorisante. Vous savez, le genre de voix de quelqu'un qui a le sourire jusqu'aux oreilles avec une bonne dose de verveine et de camomille dans le sang, une voix qui après 2 minutes ne vous est plus euphorisante, mais bien fatigante? Heureusement pour elle, l'appel n'a duré pas plus que ces deux minutes. J'ai donc raccroché en me disant qu'elle avait une voix à me faire rire. Et j'ai ri.



J'ai encore le sourire à raconter tout ça. J'espère vous l'avoir "contagioniné" (un autre néologisme retenu et payé par Madame Dobby dans le Petit Dobby 2007)!

19 mai 2007

Pêle-mêle

Un petit pêle-mêle de nouvelles!

  • 96$ que ça m'a coûté au Bureau en Ptit... juste pour de la plastification. PEux-tu vous dire que la prochaine fois, soit que je trouve d'avance un autre endroit moins chérant (l'affaire c'est que faire des soumissions en totobus c'est long...), soit que je me mette en charge de la plastifieuse dans les prochains comités, comme ça je risque d'offrir un meilleur service!


  • Que faites-vous de votre longue fin de semaine? Eh bien moi, je vais jouer du ciseau et surtout je vais creuser et poser un patio de dalles avec mon père... wah... Bon, d'accord, le plus dur est fait, à l'heure qu'il est. Enfin, je pense que creuser un carré de 10 pieds par 10 pieds est ce qu'il y a le plus dur... Reste la toile géotextile, la roche et la poussière de roche, puis les dalles. Une chose est sûre, je vais être une véritable experte. Aaaaaah et aussi, j'ai sorti une perle là-dessus: creuser, ça creuse!


  • Vous savez, les enfants chez St-Hub ont leur petite auto en carton jaune avec leurs croquettes, et ils l'adorent cette toto. Eh bien moi, j'adore le kit à fajitas sur poêlon. J'ai tripé comme une vraie folle quand j'ai vu tout arriver. Je vais en recommander encore souvent juste pour voir le petit panier à tortillas, le bol, le poêlon. Aaahhh et ultimement la bouffe! Menoum, même si c'est bourratif!


  • Il ne reste que 23 jours d'école... donc il ne me reste que 10 jours avec ma classe de maternelle, et 13 en suppléance. Je crois que ces 13 jours seront dans les plus longs, en tout cas l'an passé ils l'ont été.

16 mai 2007

Bonhomme bonhomme!

Plaçons le tableau.

Moi dans ma classe, en train de placer mes trucs pour ma journée.

Petite dans le corridor, arrivant au service de garde.

Je prête une oreille distraite aux propos qu'elle tient, sur un ton découragé...
Jusqu'à ce j'entende le mot neige à plusieurs reprises.
Alors, je suis devenue attentive...

Faut pas se méprendre, j'a-do-re la neige... saut que là, avec les belles feuilles printanières ça fait dur! La neige, c'est beau parce que le reste du paysage est dénudé. Alors, ouste la neige maintenant!!!!

Pour en revenir à mon oreille attentive...

Petite: ... la neige j'aime pas ça, c'est difficile, il faut mettre la salopette, il faut déneiger la neiger sur l'auto, ho ho ho c'est beaucoup trop! (ho ho ho théâtral, il va sans dire).

Moi (sortant de ma tanière): Toi là là (air sévère)... si jamais il neige tellement qu'il faut ressortir les pantalons de neige et déneiger les voitures parce que tu en parles (airs suspicieux de la Petite et de ses tinamis)... je te mets les deux pieds dedans et je te transforme en bonhomme de neige avec le reste, c'est clair!?!?

Éclats de rire des enfants... Madame Dobby est folle pour sûr!

Non, mais sérieux... ça va faire parler au diable!

S'il neige à ce point là demain... grrrr!


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Note à part... voulez-vous bien me dire ce qui me prends, à 25 jours de la fin, de partir un projet où faut que je fabrique du matériel tout neuf, à découper, coller, amener chez Bureau ne Ptit plastifier et relier, des ateliers à monter de toutes pièces...? Tout ça au prix de plus avoir de vie? (déjà que je n'en ai pas, laissez-moi le peu que j'ai simonac!)

09 mai 2007

Enseigner les langues

Il fut un temps, dans ma jeunesse (houla, je me sens vieille à dire ça même si ça fait à peine 15 ans de ça), je voulais devenir enseignante de langue. Je me passionnais pour le français, pour l'anglais, le latin, l'espagnol. Finalement, j'ai décidé d'aller enseigner là où je pourrais choisir de faire partager ma passion des langues et d'autres choses (musique, arts, sciences): au primaire.

J'ai eu la chance aujourd'hui de faire le remplacement d'une enseignante d'anglais. Habituellement, je déteste remplacer des spécialistes ailleurs qu'à mon école. En effet, déjà que la tâche de spécialiste est assez ingrate (sauf si ça fait longtemps qu'ils ont fait leurs preuves), imaginez une suppléante qui saute dans l'arène. Et c'est encore pire quand le spécialiste ne se donne pas la peine de donner quelques indices ou à tout le moins des planifications minimales, que ce soit dans la pochette de suppléance d'urgence ou la planification prévue pour l'absence.

À la lumière de tout cela, si je parle de chance, c'est que j'avais une planification bien simple, mais efficace (travaux à réaliser et plans B à profusion dans la pochette), à portée de main, les informations sur les déplacements et les groupes, une classe méga organisée où même le "j'ai oublié mon crayon" ne peux pas servir d'excuse. La totale quoi, je peux tout utiliser au moindre pépin. Mais surtout... La planification était autant en anglais qu'en français! Bonheur, un indice qui me disait que je pourrais vraiment faire de l'anglais, en parlant seulement anglais!!! Oserais-je le faire, sachant que le suppléant est perçu comme un intrus et que dans tout bon milieu reconnu comme "récalcitrant à la chose anglaise" comme celui où est cette école?

J'ai osé, trop incitée par le plaisir que je pourrais en retirer. À la première période, je donne mes consignes pour le travail en français puis signifie que je ne parlerai plus français. Bang, je mets ma cassette english version, je me sers du tableau à plein et de gestes et d'images. Personne ne rechigne, quelques-uns me disent ne pas comprendre, et alors je réexplique avec d'autres mots, ou ultimement en français, je réponds aux questions françaises en la répétant en anglais, puis en y répondant toujours en anglais. Et ça a été comme cela toute la journée. En plus, tous les élèves ont eu des comportements corrects, ou presque. Personne n'a osé déranger plus que ce que certains ont osé, comme si l'enseignante leur avait donné le goût de l'anglais à la puissance 10. Ils participent quand même bien, font les tâches demandées, respectent les règles de vie. Jamais vu ça, sauf à mon école où les élèves me connaissent bien!

Bref, je suis à l'aise comme un poisson dans l'eau!! J'en suis encore toute retournée. L'an passé, alors qu'ils demandaient à des enseignants de changer de champs moyennant le paiement d'une formation en enseignement de l'anglais, j'avais le goût de faire le saut. Par contre, le préscolaire étant un amour dont je ne pourrais me passer, et le secondaire n'étant pas ma tasse de thé, j'ai décidé de ne rien faire. Je me suis dit que je pourrais avoir des occasions plus tard. Et aujourd'hui, c'était une de ces occasions tellement planantes.

N'importe quand je remplacerais de nouveau cette prof. Et ça me donne le goût, si jamais je fais un remplacement à long terme au primaire, de souhaiter qu'il s'agisse d'une école où il n'y aura aucun prof d'anglais, de manière à ce que je puisse proposer à mes collègues de donner à leur place les cours d'anglais pendant qu'ils enseigneront autre chose à mes élèves!

04 mai 2007

C'est le printemps!

C'est le printemps.

Les bourgeons sortent de plus en plus, encore timides, mais bien courageux. Les rayons du soleil se font de plus présents, chauds et cajoleurs malgré que les petits matins sont encore bien frisquets.

Les enfants aussi bourgeonnent... Disons surtout qu'ils se dissipent et que chez eux fleurissent les mots excitation, énervement, fébrilité, plus ou moins bons coups, indiscipline. Fatigant quoi comme atmosphère.

Mais je n'échangerais pas les miens pour RIEN au monde... car autant ils peuvent pomper, autant ils peuvent donner. Et surtout, parce que les miens de maternelles ne sont rien comparés à la classe de ma pauvre collègue d'en face qui n'en peut plus. Elle n'en peut plus, elle en pleure presque et il lui en faudrait très peu pour qu'elle perde le goût d'aller travailler. Et c'est là que la force d'une équipe-école qui se tient vient entrer en jeu. On va la voir, on la supporte, on l'écoute, on lui change les idées, on prend ses cas quand il le faut dans nos classes. Ça lui donne un minimum de répit puisque, nous en maternelle, sommes généralement les délaissés des services; mais ça, c'est un autre débat...

Voilà c'est tout hihi. Tout simple aujourd'hui.