Syndicâlissez-vous!
Pétage de coche en règle.
Évidemment, je ne veux pas trop dire de détails sur le pourquoi du comment que j'ai abouti à demander de l'aide à mon syndicat.
Je ne vais dire que ceci.
Quand on me dit qu'on ne peut pas me défendre ou parler pour moi parce que mon problème vient titiller un de leur cheval de bataille, un cheval de bataille tellement insignifiant qu'il ne tient qu'à UN mot dans les stupides contrats (un mot qui ne cause aucun problème à tout enseignant suppléant qui veut tout simplement être un enseignant suppléant, qui crée une situation qui ne fait peur à aucune personne prenant un contrat de remplacement), ça me met en beau fusil, pour ne pas dire autre chose. Surtout quand je n'ai pas à moitié le temps de tout expliquer que finalement on me sort ce chat du sac.
Quand tout ce qui ressort de la discussion téléphonique, c'est "débrouille-toi ma belle, on t'aidera pas", alors que je sais pertinemment et d'expérience qu'on défendra un enseignant soûlon fini qui ne veut changer et qu'on lui trouvera quelque part un trou pour qu'il sévisse sans causer trop de dégâts (un euphémisme dans le cas dudit soûlon qui abandonne veaux, vaches, cochons, couvée dès qu'il sent qu'il sera cent fois mieux à enseigner à une bouteille qu'à endurer les petits monstres devant lui même dans le trou profond où on l'a déposé), ça me met en triple beau fusil. Ben kin. Aidez-le, lui, aux dépens des élèves qu'il abandonne après deux jours.
Le pire, c'est que j'ai fini par me piler sur le coeur pour demander de l'aide, un conseil, un moindre support, moi l'antisyndicaliste. J'ai fini par le faire parce qu'une personne hautement syndicaliste m'a dit de le faire, parce que cette personne m'avait juré, devant mon argumentation antisyndicale dans nos nombreuses discussions sur le sujet (dont celle sur le soûlon), que tout syndicat était tenu de porter assistance à tous ses membres, malgré les "fautes". Bullshit ouais. Je ne me suis pas sentie très assistée, j'avais plutôt l'impression d'être un ultime oeuf de Pâques découvert, celui qui manque pour compléter le tableau, mais dont on se fiche éperdument, trop occupé à le bouffer tout rond "à votre santé, mais à notre profit".
Et dire que je suis obligée de payer ma foutue cotisation syndicale. Je la prendrais bien pour me gâter à la place pour déstresser un peu de la situation qui m'horripile et qui fait en sorte que j'ai besoin d'aide.
Tout ça pour dire que... d'la marde, vais me débrouiller toute seule, encore.
Et pour ceux qui se le demandent... oui je sacre en mon for intérieur.
8 commentaires:
Tu m'envoies un petit résumé de ta cause? Je peux voir de mon côté. carol_vadnais@yahoo.ca
;) Merci Prof Masqué de ton offre. Ce n'est pas une grosse cause, mais tu sais combien les petites affaires à répétition, celles qu'on doit constamment surveiller, par exemple les gaffes des autres qui viennent miner tes avantages, c'est fatigant à la longue.
J'hésite à t'en parler, surtout que, dans le fond, on ne se connait pas. Et bien franchement je n'oserais pas non plus aller demander conseil ailleurs, au cas de me faire taper sur les doigts.
C'est ben correct!
Hum... je comprends ta frustration ma belle.
Personnellement, les deux seuls endroits syndiqués où j'ai travaillé, les syndicat ne m'ont aidée en aucun cas.
Donc, maintenant, je m'en sacre pas mal en fait.
La chose qui me dérange, c'est les entreprises de services essentiels qui se servent de leur droit de grève syndicale au moindre petit tracas, comme notre merveilleuse STM.
Comment je fais pour aller au boulot moi s'ils tombent en grève?
Donc, je t'avoue que depuis que l'on vie avec cette réalité, ou cette épée au dessus de la tête, j'emmerde bien profond les putains de syndicats.
Voila ce que j'avais à dire! :-D
Tu lis dans mes pensées Ptit Rien ;)
Chère Etoile,
J'ai trouvé dans les liens du Professeur Masqué un groupe de lettrés qui me semblent intéressants.
Pour le cas qui vous concerne, j'étais syndiqué et eu le même problème: les syndicats ne s'intéressent qu'aux troupeaux, pas aux individus. C'est la philosophie des cortèges avec drapeaux... mais elle ne me convient pas!
J'ai donc trouvé qu'il valait mieux être défendu pour mes "grands problèmes" et me débrouiller moi-même pour les petits.
Il existe en Belgique des assurances spécialisées dans la défense en justice.
J'ai trouvé "DAS, mais j'ignore si cette multinationale du droit a des ramifications sur votre continent. Il en existe certainement d'autres...
A votre place, je me renseignerais car cotiser à une prime d'assurance qui peut servir dans tous les conflits est probablement plus utile qu'une prime syndicale...
Amitiés
si seulement tu étais la seule avec une histoire semblable, je serais triste pour toi... mais hélas, des histoires comme la tienne, j'en ai entendu des milliers durant les dernières années. Ne lâche pas, on n'est jamais si bien servi que par soi-même!
Merci des encouragements En Saignant (ho que j'aime le mots de jeu, qui ma foi certains jours de suppléance est si bien mérité).
Armand, je ne crois pas que ce genre de chose existe sur mon continent. Mais merci quand même, pour les encouragements et les idées.
Effectivement, vais me débrouiller toute seule, vais prendre des Robaxacets et mon coussin chauffant pour dénouer la boule de stresse que j'ai entre les omoplates et je vais repartir au front toute seule comme une grande. Anyway, qui n'aime pas passer pour la chiâleuse de service!!!
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