03 avril 2007

... des odeurs et une journée "relax"

Commençons par le relax. Une journée, une école et deux classes. Des formations à l'interne avec des libérations. Je ne veux pas me plaindre, sauf que... À moins que l'école n'ait pas eu le choix des dates ou n'ait pas pu faire de changement d'horaire à l'interne (ça se peut, il y en a des profs qui sont très rigides sur les moindres accommodements même s'ils ne perdent rien au change, ou bien c'est que les spécialistes n'étaient pas disponibles à d'autres temps), me semble que pour rentabiliser une suppléante tu t'arranges pour éviter qu'il y ait une période libre... et encore plus deux!

Eh oui, voilà pourquoi ça a été relax. Deux périodes libres dans la même journée, une par prof remplacé, du jamais vu! Vous pensez que je me plains pour rien, wow deux périodes relax à ne pas avoir d'élèves. Bah, des petites nouvelles pour vous. C'est encore plus fatigant de n'avoir à rien faire, dans une école inconnue, où la conversation ne peut pas être hyper enrichissante (ils ne me connaissent pas et moi non plus, alors vive les banalités si l'occasion se présente, car évidemment il y a mieux à discuter entre collègues).

Le mieux que j'ai fait, c'est trouver un livre dans une classe intitulé "Windows 98 pour les nuls", que j'ai feuilleté seulement pour m'apercevoir que crimepuff je sais tout ce qu'il y a à savoir dans ce rayon-là et même plus à force de gosser d'une icône à l'autre et de fouiller. Par exemple, il me suffirait de trouver comment avoir les paramètres de connexion Internet sur mes autres comptes pour les reproduire dans le compte admin d'un ordi de ma classe que notre technicien, sur appel et très "longue distance", n'a pas configuré. Pour le reste, essayez de naviguer sur un vieux PowerPC sur Mac OS 8.6. Avec le nouveau langage, même Google et Hotmail veulent se sauver d'une machine comme ça, et ils me l'ont prouvé cet après-midi!

Maintenant, parlons odeurs...

J'ai découvert un souvenir olfactif de ma 6e année ainsi que de mes années de secondaire à avoir près de moi des collègues masculins en plein "peak" hormonal et venant tout juste de passer une heure à suer comme des cochons en éducation physique. Pire, j'ai même eu le souvenir de ce que sentaient les amies pubères ne connaissant pas le déodorant en 6e année (merci maman toi tu m'as montrer à ne pas puzer comme dit Ptit Rien!). Avez-vous besoin d'autres détails? En tout cas, dans la classe de 6e année où j'étais, j'ai compris que, bon sang, je ne m'ennuie vraiment pas de cette odeur! Même chose dans l'autobus, où une bande d'ados masculins venant, à vue de nez, d'avoir un cours de gym placotaient gaiement. Une odeur sure, sucrée, indescriptible, mais ô combien hormonalement dégoûtante. Bref, je sais quel sera mon cheval de bataille si jamais je suis en 6e année.

Sur cette note empestante, je vous laisse à vos souvenirs... Respirez pas trop!

5 commentaires:

Anonyme a dit...

Chu correct, je sens rien! J'ai le nez tellement bouché, c'est pas croyable!

Dobby a dit...

Prochaine 6e année que je fais, je te l'emprunte alors!

Anonyme a dit...

Pas de trouble, je te l'envois FedEx ;-)

unautreprof a dit...

Ouais, bon, on ne s'en sort pas.
C'est le côté négatif des grands.
Moi en classe je parle constamment d'odeurs en général. J'essaie que les élèves comprennent le message.


Les hormones dans l'toupet, ça a aussi des inconvénients.

Dobby a dit...

Unautreprof:..... ma mère crampée m'a trouvé un truc. Paraît que le Nilodor en poush poush ça vient à bout de tout. Peux-tu te dire que si j'ai une classe d'hormono-dégageants vais essayer ça à tous les matins hihi.