08 juillet 2007

Avis de recherche: qui es-tu, et où sera notre prochain hasard?

Depuis l'Université, je me demande où tu es.

Liras-tu ce texte?

Te reconnaîtras-tu?

À cette période de ma vie, celle s'étalant du secondaire à l'Université, je n'étais vraiment, mais vraiment pas prête à m'ouvrir aux gars et à les laisser entrer dans ma vie, que ce soit en amis ou en amour, pour diverses raisons. Disons que de se faire ridiculiser par ceux-ci fait partie des raisons, mais je garderai les autres pour moi.

N'étant pas ouverte, j'étais donc plus ou moins mal à l'aise en leur présence. Bon, plus ça allait, mieux je me portais, mais je peux compter sur les doigts d'une main les fois où j'ai été à l'aise et bien avec un gars. Une de ces rares fois, par contre, je me suis sentie vraiment bien, mais je n'étais pas encore tout à fait prête. C'était toi. Mieux que ça, tu ne semblais pas voir tout ce qui m'incommodait à l'époque, et m'empêchait de me voir telle que je suis. En fait, tu les as vues toi ces raisons que je garde ici pour moi, et il semble bien que tu n'en faisais pas de cas.

Pour tout cela, dans ma tête, ce n'était pas normal ou habituel qu'un gars comme toi revienne me voir et s'adresse à moi en étant tout simplement bien content de me voir au détour de curieux hasards. Trop de beau en toi. Pourtant, à y repenser, il n'y en avait pas trop de beau en toi. J'étais tout simplement trop nouille pour croire qu'on pourrait devenir ne serait-ce que bons copains ou amis. J'étais à l'aise, mais sur mes gardes encore, ne me jugeant pas trop digne de ton attention.

Tout ça pour dire que je voudrais bien te rejaser, te revoir, mais nous ne nous sommes pas vus souvent, alors je ne sais pas trop où te retrouver. Pire que tout: je ne connais pas ton nom! Enfin, si je l'ai déjà connu au détour d'un de ces cours au cégep où on s'est connu plus (dans le cours d'espagnol je crois, avec une prénommée Marielle comme prof incompétente), au détour des corridors de ce cégep, au détour de ceux de l'Université où nous nous sommes revus deux fois dans deux curieux hasards, je ne m'en rappelle plus. Et à chaque fois, je dis bien chaque fois, j'oubliais de te le demander. La dernière fois que je t'ai vu à l'Université, après que nous nous soyons quittés à la suite d'une petite jasette pour nous mettre à jour dans ce que nous devenions, je m'en suis tellement voulu de l'avoir oublié! J'aurais voulu pleurer tellement je me suis trouvée nouille.

Et maintenant que j'ai un blogue, je me dis que peut-être.

Peut-être, grâce à Internet, pourrais-je te retrouver.

Peut-être, pourrai-je savoir enfin comment tu t'appelles.

Peut-être, pourrons-nous nous rejaser.

Alors, je plonge et je lance mon avis de recherche aveugle et sans nom.

Je garde les circonstances de nos rencontres, de même que ton apparence physique bien cachés afin de m'en servir à des fins de vérifications. Par contre, tout de même, je vais te donner quelques indices pour que tu puisses, peut-être, te reconnaître si jamais tu es là quelque part ou pour que, si jamais toi aussi, te demandant depuis ce que je suis devenue tu avais par hasard déjà parlé de moi à quelqu'un, quelqu'un te connaissant lise mon avis de recherche.

Donc voilà. Je ne connais pas ton nom, je pense que nous nous sommes connus dans ce cours d'espagnol au cégep où l'espagnol n'avais pas grand-chose d'espagnol, nous nous sommes revus par deux fois à l'Université, la première fois dans de très curieuses circonstances, la deuxième un hasard plus banal. Je sais que tu étais étudiant en géographie et que, lorsque nous nous sommes rencontrés pour la seconde fois, tu t'en allais en voyage pour plusieurs mois à un endroit dont je tairai le nom. Quant à moi, tu devrais savoir mon nom, et surtout, tu sais très bien que je suis une femme "très" ronde, grandeur moyenne, brune aux yeux bruns et que j'étais au bac en enseignement.

J'aimerais bien te retrouver.

Ne serait-ce que pour savoir enfin ton nom, et aussi peut-être continuer nos discussions si tu le veux bien.

Je suis trop timide pour aller à Claire Lamarche, quoique ça serait une option, mais je ne sais même pas comment elle pourrait faire pour te retrouver! De toute manière, ça ferait.. gros et épeurant un tel avis de recherche!

Voilà, la bouteille à la mer est lancée.

7 commentaires:

J. RAFFE a dit...

Je te souhaite de le retrouver... tellement!

Anonyme a dit...

Je me croise les doigts pour toi... sait-on jamais... Il y a toujours une petite lueur d'espoir quelque part...

Anonyme a dit...

Très joli ton texte et ton idée...

Je suis avec toi ma belle xoxox

Marchello a dit...

Rien à voir avec moi mais je connais Marielle. Incompétente crasse, j'achète.

Dobby a dit...

Oups! Marchello, tu me fais voir que j'avais oublié d'effacer une partie de l'info pour pas non plus pointer la prof en question, même si faut bien dire les vraies affaires, me tente pas d'avoir une histoire de diffamation. Comment ça tu la connais? (Ne donne pas d'indices dans ta réponse lol).

Les files: Ça serait trop beau pour être vrai, mais qui tente rien n'a rien. Et puis... qui dit qu'on se rencontrera pas encore dans un autre hasard... Une fille espère héhé. Je veux percer le mystère de ce connu inconnu bon!

Pierrot Lapin a dit...

Je pense que la vie va te donner la chance de le revoir. Le Québec c'est petit. Le destin aussi se fout bien des probabilités. On rencontre jamais personne pour rien.

Anonyme a dit...

Bonjour ! Ma curiosité l'emporte sur la discrétion...

Avez vous eu des développements?

On pourrait passer une petite annonce. Je vous explique à
justeunpeufrustree (a) live.ca .

J'aime beaucoup les hasards de la vie.