Tannée!
Je suis tannée d'être inactive à cause de la situation des toits à la CSDM.
Demain je devrais être en classe, et je ne pourrai pas. Je déteste être inactive quand je devrais être en train de m'activer dans une classe. Mais au diable, je vais aller me shaker le bonbon dans la classe de mes amours de maternelle qui est ouverte, elle. De toute manière, ça va être un bien pour un mal; je n'ai pas pu faire ranger les enfants lorsque nous avons évacué, disons que nous n'avions pas le temps.
Et pourtant, vendredi, j'ai été super active et super efficace. Disons seulement que je me serais passée de toute l'action du vendredi à évacuer en vitesse et à appeler les parents dans un coin de salle communautaire. Une chance que mes élèves sont très calmes, qu'ils savent s'occuper eux-mêmes et qu'ils ont vite compris que madame Dobby n'avait tout simplement pas le temps, entre le 3e et le 4e numéro de téléphone sur la fiche d'urgence et la gestion de liste des départs, de regarder leurs beaux dessins ou d'écouter leur blague. Et une chance que notre plan d'urgence permettait d'éviter l'hystérie collective. J'ai finalement placé tout le monde (je suis restée volontairement pour mon petit dernier même si je opuvais partir plus tôt), puis j'ai pu me reposer, la chute d'adrénaline aidant.
Le pire, c'est que tout aurait pu être décidé la veille; tant qu'à ne pas être sûrs et à attendre que le rapport soit officiel; ne dit-on pas "dans le doute, abstiens-toi"? Les inspections et les déneigements auraient pu commencer le vendredi matin.
Mais bon, ça doit être moi qui ne comprends pas la lourdeur de la tâche et qui ne comprends pas que les quelques, mais nombreuses inspections déjà faites donnaient un portrait pas assez négatif du "risque zéro". Je chiale sans savoir de quoi je parle, évidemment. Et en plus, on dit aussi "mieux vaut tard que jamais". Et, encore en plus, je ne suis pas dans les bottines des décideurs qui ont dû gérer la situation, probablement du mieux possible. Exact. Qu'on m'explique, alors, et je pourrai dire que ça ne pouvait pas être fait autrement. Argumentez fort, par contre, pour que mon opinion de l'affaire, que j'ai évidemment gardée pour moi par-devers les parents, change ;).
Dans le fond, les problèmes ont pris naissance bien avant les événements de la semaine passée et, comme le dit si bien Prof Masqué, la neige ne date pas d'hier. Je suppose (bien sincèrement, aucune ironie ici), que les autorités n'avaient pas envisagé que le problème prendrait cette ampleur après deux tempêtes successives et avec l'hiver de fou (gel, dégel, neige, fond) qu'on a. Laissons le bénéfice du doute. C'est vrai que ça a été exceptionnel et que, depuis les années, on a probablement perdu l'habitude de ce genre d'inquiétudes-là. Sauf que...
Par contre, chez moi j'ai agi; je peux dire qu'avec les avertissements partout dans les médias et les événements qui ont suivis la dernière tempête, je suis allée inspecter mon toit le mardi. Sauf que, moi, je suis pissou comme pas deux, alors...
Only My Two Cents ;)
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